MEGAN PHILIPPS | u.c.

AVANT

" I would have to protect my men from this war but I led them on the way of death... "

Rouge... rouge comme les sang... Je regardais mes mains imprimées de ce rouge five qui vous colle à la peau pour le reste de votre vie. J'étais là, à genoux devant l'un de mes hommes... Mes mains appuyées sur sa plaie, j'avais essayé en vin d'arrêter ce sang qui sortait du trou de son torce. Une larme coulant le long de ma joue, j'étais folle de rage... Pourquoi avais-je emmener mes hommes dans cette foutue guerre sans aucun sans? Il m'avait pourtant prévenu mais il m'avait dit qu'il me suivrait jusqu'au bout de l'aventure. Ses yeux grands ouverts, il me faisait un léger sourire en coin, comme pour me dire que tout irait bien, qu'il avait confiance en moi. Mais rien n'allez bien bordel de merde. Il était occupé de se vider de son sang et des coups de feu retantisser dans tous les coins des rues... Il était mon meilleur élément... J'aurais du être à sa place... Cette balle était pour moi mais comme un con, il s'est mit devant comme si j'avais besoin d'être portégé... Encore aujourd'hui je me demandes pourquoi il avait fait ça... Il aurait du vivre, il le méritait... Je méritait de mourir de mon côté... Mais je suis toujours en vie aujourd'hui malheureusement et je vis chaque jour avec ce visage devant mes yeux... Je me rappelles encore de ses dernières paroles, toujours à critiquer mon caractère de merde et ma tenue qui était peu féminine...

"Qu'est ce que j'aurais donné pour te voir en mini jupe la chieuse..." dit-il faiblement et avec quelques difficultés... Je voyais un léger filet de sang couler le long de sa joue mais je ne disais rien, peut être croyait-il encore qu'il allait survivre... Ne jamais foutre le moral de ses hommes au plus bas...
"Je t'es jamais empêché d'y fantasmer... Les jupes sont faites pour les nanas connard." disais-je avec un léger sourire triste sur le visage. Je n'avais jamais su l'appeller autrement que connard, pourtant c'était l'une des rares personnes en qui j'avais confiance et en qui je coyais comme un ami... Je posais de nouveua mon regard sur sa plaie et je finis par déchirer un morceau de mon talon... L'autre tissu était déjà rempli de son sang. Encore quelques secondes et il serait enfin en paix...

"Et je ne m'en empêchais pas ma belle... une fille, une sacrée nana avec un caractère de merde comme je les aimes." il posa alors délicatement sa main sur la mienne, comme pour que j'arrêtes d'essayer de le sauver. Avait-il comprit que cela ne servirait plus à rien? Surement... "Continue cette guerre et gagne là, je ne suis pas tombé amoureux d'une mauviette." je fut surprise par ses paroles, comme à chaque fois avec lui... mais comme à chaque fois, il trouvait les mots pour me bouster au maximum. Oui, j'allais la gagner cette guerre tout simplement pour venger sa mort et toutes celles de mes autres hommes qui ont péris dedans. On ne casse pas des Américains aussi facilement...

Mais je n'eu jamais le temps de lui dire qu'il ne m'avait jamais laisser indifférente, que sans m'en rendre compte, j'étais aussi tombée amoureuse de lui... Un amour qui restera secret, un amour qui ne pourra jamais voir le jour... Un homme est mort et une vengeance est née... Doucement, j'ai retiré ma main de la sienne et je fit le geste que toute personne fait quand on respecte une personne, j'ai été fermer ses yeux pour qu'il trouve plus facilement le chemin vers cette fameuse lumière blanche... je savais qu'il irait au paradis, il n'avait fait que déffendre sa partie...

"Et comme une conne j'étais aussi tombée amoureuse de toi grand fou." J'ai alors déposé un léger baiser sur son frond avant de l'abandonner une bonne fois pour toute... Je me suis relevée, j'ai frotté tant bien que mal ce foutu sang qu'il y avait sur mes mains et je suis sorti de ce batiment, non sans regarder une dernière fois le corps de mon très cher ami. Mon arme à feu en main, je sortis avec ce soleil m'eveuglant la vue et j'ai laisser un cri de folie sortir de mes poumons. Mes hommes me regardèrent bizzarement, ils avaient compris qu'ils venaient de perdre un ami de plus... Je les ait regarder un à un puis j'ai finit par prendre une grande dans mes mains. Ce n'était guère mon jouet préféré mais j'étais devenue une toute autre personne depuis ce jour... Une personne vide de sentiments humains... Une personne qui veut se venger par tous les moyens... Une personne complètement dingue qui ne laisserait personne lui échaper des mains. Et je finis par la lancer dans l'émeute qui courrait vers nous. Ils avaient tuer mon amour, cette seule personne qui avait fait de moi quelqu'un de bien... Et je devais aussi me faire pardonner d'une autre histoire... Mes parents étaient également mort de ma faute... Comment pouvais-je me faire pardonner autrement hein?

" Cette guerre, on la gagnera pour tous nos proches qui ont été tués! Nous sommes invasibles, rien ne pourra nous arrêter!" criais-je alors à tous mes hommes. Je devais leur remonter le moral, leur redonner ce petit piment dont tous les soldats avaient besoin pour tuer des hommes... Une cause... un but...

APRES

"Only in the world... I go gently towards the way of death "

Trois années... trois longues années où j'avais perdu toute notion du temps... où mes hommes et moi commençèrent sérieusement à perdre l'infine humanité qui restait en nous... Nous ne savions plus qui nous étions réellement et qui étaient nos ennemis... Trois ans est assez pour se rendre compte qu'on avait tué notre propre patrie... J'étais de plus en plus irritable et mes hommes me prenaient de plus en plus pour une folle. Toute personne que je ne connaissais pas devener un ennemi à mes yeux... Comment faire autrement lorsque le monde a complètement pété un cable? Je me rendais compte que je n'étais réellement pas faite pour être un officier et je ne faisais pas un jour sans me demander pourquoi j'avais tellement voulu faire partie de l'armée depuis que je suis haute comme 3 hautes... Peut être pour que mes parents soient fière de moi... Peut être parce qu'ils avaient toujours voulu avoir un fils que pour leur faire plaisir, pour qu'ils m'aiment un tant soit peu, j'étais tombée sous le charme de cette armée qui devait déffendre cette belle Amérique... Mais là, couchée dans la boue à essayer de trouver le sommeil, je me demandais réellement comment avait pu avoir confiance en mes capacités et me donner la vie de plus de 30 hommes entre mes mains... Plus un seul... Plus un seul de mes hommes étaient en vie aujourd'hui... Sauf un... Mais il était réellement dans un sale état et je ne savais pas trop si je devais lui laisser encore croire que tout allait bien aller ou si je devais l'achever... Je tourna ma tête et je le regarda droit dans les yeux. Il dormait paisiblement... Tout doucement, pour ne pas le réveiller, je pris mon fusil entre mes mains et le positionna face à lui... Je ne sais pas combien de temps je suis resté dans cette position, à hésiter entre le laisser souffrir ou à le tuer mais je finis tout de même par lui envoyer une balle dans le coeur. Il eu le temps d'ouvrir ses yeux à cause de la douleur et me murmura un "pourquoi" avant d'expirer pour la dernière fois...

"Sois fier de toi, tu es celui qui est allé jusqu'au bout de l'aventure... Tu es peut être le plus chanceux de nous deux... A dieu mon ami..."
Voilà, j'étais désormais seule au monde à me demander ce que j'allais faire désormais... Je n'avais plus une bonne image de moi-même et je me prenais plus pour une tueuse à gage que pour un militaire qui avait sauvé son pays... Pendant plus d'un an, je suis restée seule à voyager de ville en ville à la recherche d'une infine civilisation... mais jamais personne... Comme si tout le monde avait disparu et qu'il ne restait plus que moi dans l'état de New York... Je n'étais plus que l'ombre de moi-même... J'étais devenue comme ces animaux sauvages qui se méfient de tout et qui ne supporte plus la présence d'êtres humains. Je parlais toute seule ou je m'inventais des personnages... J'étais dans un sale état à mon tour et plus d'une fois, je voulu me tirer une balle dans la tête... Il ne me restait plus q'une seule bale dans mon fusil... Mais je la gardais précieusement contre moi, comme si ça avait été un putin de pactole d'un million de dollards... Mais je finis par arrivée au colorado... A vrai dire, je ne savais pas vraiment ce que je foutais dans ce coin là... Mes pas m'avaient emmener ici comme si ils avaient su à l'avance qu'une nouvelle civilisation était occupée de se former... Complètement à bout de force, je finis par perdre connaissance devant les fortifications de la citadelle...

J'ai cru que j'avais rejoins le paradis et pendant une fraction de seconde, un léger sourire se dessina sur mes lèvres... Mais une personne me ramena très vite à cette foutue réalitée : John... Je me demandais bien où j'étais tombée, surtout que tout le monde se méfiait de moi... Quoi de plus normal étant donnée que je n'avais plus toutes mes idées. Dans ma tête, j'étais toujours dans le champs de bataille et il m'arrivais frequemment de délirer toute seule, même en étant bien éveillée... Personne n'osait m'approchait et tout comme eux, j'avais peur de m'approcher d'eux... Après quelques mois, après m'être fait une nouvelle santé, je finis par trouver ma place parmie ceux qui défende la citadelle. Ironie du sort n'est ce pas? Encore à devoir protéger des gens... Mais je dois rattraper mes erreurs, me montrer à moi-même que je peux être une bonne protectrice et que les habitants n'ont rien à crainde sous mon aile... Bien sur, encore une fois je me suis retrouvée à être la seule femme dans mon groupe... Mais d'un autre côté je ne m'en pleins pas, je n'ai jamais réellement aimer les femmes... trop compliquée... trop douillettes... Cela fait aujourd'hui pratiquement un an que je vis à Ekklésia. Pas vraiment aimable... pas vraiment sociable... Je suis devenue comme un loup dans une jungle, il ne vaut mieux pas s'approcher au risque de se faire mordre... Mon passé?