Maria's presentation o Over

WHO I AM ?

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Parce que réussir rime avec étude

Before Everything__*

& . Nom : Rodriguez
& . Prénoms : Maria, Julia
& . Surnoms : MJ, little M ou tout simplement Maria
& . Age & Date de naissance : 13 Septembre 1989, 19 ans donc
& . Origine : Italie
& . Etat Civil :
[ X ] Célibataire ~~[ ] En Couple [ ] Marié [ ] Divorcé [ ] Veuf(ve)~~

Little description__*

& . Qualités : Ambitieuse - Courageuse - Energique - Sympathique & Sociable

& . Défauts : Râleuse - Naïve - Rancunière - Fragile - Possessive

& . Caractère général :
Parce qu'on a rien sans rien, Maria s'est mis en tête depuis toute petite que la seule manière de réussir à fond est de s'investir ... à fond. Aussi, elle néglige parfois ses amis pour se concentrer sur un travail qu'elle mène avec acharnement.
Son côté fonceuse? Lorsqu'on la côtoie un minimum, il ne peut manquer de nous sauter aux yeux. Au delà des épreuves, elle fonce tête baissée dans la vie qui ressemble parfois à un océan déchaîné, et se retrouve souvent au coeur d'un tsunami. D'un naturel fragile, elle met du temps à se remettre des épreuves que lui impose la vie mais en ressort généralement plus forte, tirant des leçons de ses erreurs. Mais Maria est avant tout une fille très sensible et attachante. La sociabilité est presque un art de vivre chez elle. Elle aime discuter avec les gens, mais surtout en apprendre le plus possible sur eux. Elle met un point d'orgue à connaître les personnes qu'elle est susceptible de côtoyer, et c'est certainement l'un de ses points forts ici, à Carlson Center.
Lorsqu'elle va mal, elle sait sur qui s'appuyer, reconnaissant parfaitement ses véritables amis entre tous ceux qu'elle connaît. En contrepartie, elle est prête à tout tenter pour les gens qu'elle aime. Dans la vie de tous les jours, outre les études qui lui occupent beaucoup de temps, un mot pour la décrire: déconneuse. Toujours d'humeur joviale, elle est une source de bonne humeur et de fou-rires garantis. L'un de ses mots d'ordre: ne jamais gâcher une journée, elle peut être plus importante pour la suite de notre vie que ce que l'on croit au premier abord. Ou comme d'autres le disent si bien "la vie nous réserve des surprises". Une théorie qui reflète bien son état d'esprit global.
Et pourtant des défauts, si dieu existe, alors il pourra certifier qu'elle en a des tonnes. Rancunière, râleuse ... et très jalouse. Lorsqu'elle tient à une personne, elle a du mal à accepter que d'autres s'y attachent. Tout le monde a ses petits défauts n'est ce pas? Maria en a des gros! Naïve, elle fait confiance a tout le monde et lorsqu'on la trahit, elle met à bien le proverbe qui dit "la vengeance est un plat qui se mange froid".

& . Physique & Style Vestimentaire :
Si on peut parfois dire de Maria qu'elle est le genre de personne toujours plongé dans ses bouquins - ce qui n'est pas tout à fait exact pourtant ... enfin ... - côté physique, elle ne passera pas inaperçue, Italie oblige! Commençons de haut en bas. Naturellement, Maria est doté de cheveux fins et très foncés, de la même couleur ou presque que ses yeux. Ce n'est pas une couleur qui lui convient forcément et elle se les éclairci parfois, pour mieux les adapter à un teint qu'elle a hérité assez foncé, de part ses origines. Son visage est d'une parfaite ovale et ouvre sur de grands yeux noirs, qu'elle aime approfondir avec un trait plus ou moins fin d'eye liner. Elle a la chance de posséder de longs cils épais dont elle sait jouer pour obtenir ce qu'elle veut. Son visage se termine sur un petit nez retroussé et des pommettes ni trop ronde, ni trop creuse.
En revanche, si vous vous imaginiez le top model Italien défilant dans les rues de Milan, arrêtez vous tout de suite dans cette idée. Maria est ... comment dire? Eh bien utilisons le même mot qu'elle: minuscule. C'est peut-être un peu exagéré de sa part à vrai dire ... Elle est petite oui, mais se grandit fièrement sur les talons les plus haut possible. S'en est presque devenu des chaussons pour elle puisqu'après des années où elle n'a porté que ça, elle se sent très mal à l'aise lorsqu'on lui tend une paire de ballerines ou même de chaussures de sport. Vulgaire? Jamais! Je vous arrêterai encore une fois si vous êtes en train d'imaginer les talons flashy de 20 centimètres et la petite jupe en cuir, que l'on peut confondre avec une ceinture, ce sont le genre de vêtements qu'elle ne porterait pas même pour un bal costumé. Maria aime se mettre en valeur, rien de plus, rien de moins. En général, elle porte d'ailleurs un jean, ou un pantalon simple, et marque la touche de féminité avec des petits tops qu'elle couvre de boléro courts, ou d'une veste, toujours plus mignonne que la précédente. Elle aime jouer avec les couleurs et n'utilise le noir que pour les soirées, sur une petite robe qu'elle allie de bijoux en or blanc.
Coquette? Très ... comme toutes les femmes, n'est ce pas?

Your Story__*

& . Histoire :

Spoiler:

14 Septembre 2006, extrait de "Comment passer le temps? Leçon n°1: raconter sa vie"

"Salut, je suis Maria Julia Rodriguez, je viens d'avoir 17 ans et ce matin, je suis plutôt en forme. Ca vous paraîtra ridicule mais de toute façon, jamais personne ne lira ceci donc ... j'ai du temps à perdre, Haley est partie je ne sais où et j'ai aucune envie de jouer les filles sociables ce matin. Haley? Ma meilleure amie, mais j'y reviendrai. Quitte à raconter sa vie, autant la raconter depuis le début.
Alors c'est parti.

Je suis née un 13 Septembre, je crois bien que c'était un mardi et le fait est qu'il pleuvait des cordes. Comment est-ce que je le sais? Tout simplement parce que cette fameuse pluie a failli me faire naître dans un taxi. Moncia Rodriguez, ma mère, était à l'époque une femme énorme! Quand je me vois aujourd'hui, je ne sais pas comment j'ai pu occuper autant de place dans un ventre! Il faut dire que ma mètre était plutôt du genre "bout de ficelle", petite et très mince alors avec un bébé, ça faisait vraiment contraste. Il paraît même que dès le second mois, tout le monde savait qu'elle attendait un enfant tellement ça choquait. Bon je tergiverse là. Comment elle s'est retrouvée dans ce fameux taxi? Ah oui. Mon père visait déjà le poste de vice président de sa compagnie à l'époque. Bien qu'il n'était pas encore près d'y arriver en fait! Mais il était ambitieux ... et jeune. Ca doit être surtout ça en fait, l'origine de ce que ma mère surnomme "folie". Il était parti tôt au boulot et avait laissé ma mère seule à la maison. J'étais prévue pour quelques jours plus tard. Mais, contraignante dans l'âme, il faut croire que je voulais déjà leur jouer un sale tour. Elle a perdu les eaux, a appelé mon père qui ne répondait pas, lui a laissé un message et s'est précipité dans un taxi. Sérieusement, vous avait déjà vu de la pluie à Milan? Les gens sont tellement surpris qu'il s'arrêtent tous les dix mètres pour observer l'orage. Dans le taxi, ça a failli être la catastrophe, d'autant que lez chauffeur commençait à paniquer. Par miracle, la gendarmerie est intervenue et la circulation s'est faite à peu près normalement jusqu'à l'hôpital.
Et c'est comme ça que je suis née, avec une mère trempée jusqu'aux .... okay, je ne ferais pas ce mauvais jeu de mots. Le chauffeur du taxi? Il est devenu mon parrain, quoi de plus normal!
C'était le 13 septembre 1989.

Petite, j'ai été chouchoutée. Un peu trop en fait. Mes parents me prenaient pour une poupée de porcelaine, ou je ne sais quoi. En tout cas, il faisait tout pour moi. On pourrait dire que c'est le rêve et ça l'était oui. Jusqu'à mes 10 ans. J'imagine que c'est à peu près l'âge où on a envie qu'ils nous lâchent, qu'ils nous laissent vivre comme on l'entend. Je me suis alors appliquée à faire le contraire de ce qu'on me demandait, et j'étais plutôt douée, je dois bien l'avouer. Les quatre cents coups, je les ai fait, et même cinq cents. Toute mon adolescence à du être la période la plus longue de la vie de mes parents. Aujourd'hui jai un peu honte mais bon. Pourtant, j'étais quand même une bonne élève. Je l'ai d'ailleurs toujours été, sans jamais forcer. Alors que je voyais tout le monde flancher sur des problèmes de maths, je les résolvais en deux temps trois mouvements, et trouvais même ça plutôt sympa. Ce que j'aimais par dessus tout, c'était bouger. Ma mère aurait voulu que je fasse de la danse comme toutes les petites filles, mais je suis passée par la boxe et le vtt. Et j'adorais ça! Moi un garçon manqué? Vous rigolez, je n'ai jamais été plus coquette qu'à cette époque là! C'était d'ailleurs ce que mes parents ne comprenaient pas. Ils auraient aimé pouvoir me cerner mais non.
Alors ils se sont reportés sur ma petite soeur. Oh je n'ai pas encore parlé d'elle tient! Elle, c'était la petite fille parfaite dont mes parents rêvaient. C'est grâce à elle que l'attention de mes parents s'est un peu détournée de moi. Au début j'aimais ça, j'étais plus libre. Et puis je me suis rendue compte que je ne les intéressait plus beaucoup.
Mais à vrai dire, ils ont vite été débarrassée de moi puisque j'ai reçu un jour une lettre de Carlson Center qui me demandait de passer des examens d'entrée. Et là, j'ai tout fait pour y arriver. C'était un peu un rêve qui se réalisait. En fait, je crois qu'au fond j'ai toujours su que j'étais faite pour ce genre de choses. Mais surtout, et ça peut paraître idiot mais c'est quelque chose qui me pèse, j'ai trouvé le moyen d'enfin prouver à tout le monde que je peux être la meilleure. De ma petite soeur, j'ai été vraiment jalouse en fait. Elle avait deux ans de moins que moi et était vraiment la fille parfaite. Sur les photos de famille, j'ai toujours fait tâche. Le centre Carlson, c'est l'espoir qui se réalise. L'espoir d'un jour être libre, mais surtout fière. Parce qu'un jour, je serai la meilleure, et ce jour va vite arriver."

& . Votre Secret :
Un secret est-il toujours un secret lorsqu'on le révèle? En fait, c'est la définition même du mot secret ... Mais il est vrai qu'on ne les garde jamais bien longtemps et qu'ils finissent par ressurgir un jour ou l'autre. Alors que ferai une petite exception pour vous. Le secret de Maria?
Vous voyez cette bonne élève, en dernière année d'étude et prête à tout pour réussir? Vous croyez vraiment qu'elle a toujours été comme ça? Je pense personnellement que les gens n'agissent jamais sans raison. La sienne est simple: la Maria Rodriguez de première année vous aurait étonné. Fêtarde, toujours le nez dehors, dans les bars pas forcément les mieux côtés des environs. Fin de l'année oblige, tout le monde se plongeât dans ses révisions, c'était LE test à ne pas manquer. Maria avait toujours réussi tout au long de l'année, pourquoi s'inquiéter? Elle était plutôt bonne élève, pas très appliquée mais persévérante, ce qui en faisait un élément de choix. Mais qui n'a rien sans rien, et il est inutile je pense de vous faire un dessin. La veille de l'examen, Maria paniqua en beauté. Elle avait à peine travaillé, il est même probable que le mot "travailler" soit beaucoup trop fort pour sa signification en l'occurrence. Ce soir-là, elle prit la décision d'emporter quelques "pense bête" avec elle. Peu expérimentée de ce genre de tricherie, et surtout trop paniquée, donc absolument le contraire de discrète, elle se fit prendre par la direction. Elle repassa les examens une semaine plus tard et s'en tira à bon compte mais elle sait parfaitement qu'elle n'a plus droit à l'erreur. Ainsi naquit la Maria J. Rodriguez, fêtarde dans l'âme mais élève appliquée coûte que coûte. Ce qu'elle n'a jamais dit à ses amis, c'est que la direction est constamment derrière elle, à l'affût du moindre faux pas.

Your Relation__*

& . Vos Relations :

Haley Jian, ma meilleure amie sans conteste. Avec elle, on en a fait voir des vertes et des pas mûres à la direction du Carlson Center. Mais surtout, elle est celle sur qui je pourrais toujours compter, et ça, c'est la plus belle chose dans la vie. Et puis elle sait que je serai toujours là pour elle, quelles que soient les circonstances.

Sam Anderson
Lui et moi, c'est compliqué. Il m'a tout de suite plu, dès notre arrivée au centre. On est devenus inséparables, Haley, lui et moi. Je ferais n'importe quoi pour l'avoir mais ... je ne suis pas du tout sûre qu'il éprouve les mêmes sentiments.

Kenzie B. Dawson
C'est une fille que j'admire. Belle, populaire, toujours sûre d'elle. Cette fille a toutes les qualités et j'en suis peut-être un peu jalouse.

Reegan Sanders
Une vraie ... plaie. Je hais cette fille. Que dire d'elle? Arrogante, bitch. Son plus grand désir dans la vie? Se faire le plus d'hommes possible. Reegan et moi, une grande histoire de haine!

You Like/Hate__*

& . Repas Favoris : "Hum ... je suis très compliquée là-dessus. En fait, je n'aime que ce qui est bon hunhun, oui tout est relatif >_< alors euuh les lasagnes de saumon peut-être? Et je suis une grande fan des plats asiatiques. "
& . Livre Favoris : Le Rouge et le Noir de Stendhal. Oui, c'est de la littérature française et alors? J'aime les cultures différentes, et ce bouquin, c'est l'histoire d'un jeune homme qui fera tout pour réussir. Okay, il meurt sur l'échafaud mais bon T_T
& . Film Favoris : L'une des questions auxquelles j'ai toujours été incapable de répondre. En fait, dès que je vois un film qui me plait, il passe en tête de liste alors ...
& . Vous aimez : La vie nous réserve tellement de choses! Vous apprendrez par vous-même, inutile que je vous en fasse un résumé.
& . Vous détestez : Reegan Sanders ! Oui bon euh à part ça ... En fait, je déteste les gens hypocrites. Je préfère largement ceux qui disent ouvertement ce qu'ils pensent. Vous ne pouvez pas me voir, je vous exaspère? Dîtes-le moi franchement plutôt que de jouer la carte hypocrisie 100%.
& . Un Signe distinctif ? J'ai une tâche de naissance près du nombril mais c'est tout.

Behind The Screen__*

& . Prénom ou Surnom : Marià [eh bah comme quoi xD et oui, y'a bien un accent avant qu'on me le demande XD d'ailleurs ça va être dur d'écrire Maria sans accent O.o]
& . Age : 17 ans
& . Comment as-tu découvert Carlson Center ? en cliquant sur des liens
& . Comment trouves-tu le design général ? Le Contexte ? Les postes vacants ? alors le design >> époustouflant! sérieux, bravo au designer *o*
quant au contexte, bah original, c'est le moins qu'on puisse dire, et ça c'est rare! donc encore un ptit bravo XD
& . Autre chose ?
& . Code du réglement : {En Spoiler}

Spoiler:

Invité

Bienvenue

& Bonne chance pour ta fiche !

Bienvenue :D

Merci les filles ;p

Je crois qu'il ne me reste plus que l'extrait de rp, jvais chercher ça Razz

*édit >> wala

& . Exemple de Post RP : {En Spoiler}

Spoiler:

"Aaaieuh"

Assise par terre au pied d'un escabeau, se massant douloureusement la cheville gauche, Jill Peterson jura que plus jamais elle ne quitterait le sol bien dur ne serait-ce qu'une seconde. Jill avait toujours eu le vertige mais depuis plusieurs jours, elle regardait de son lit un mur blanc désespérément vide. Il fallait absolument qu'elle accroche quelque chose, n'importe quoi. En fait, elle avait mis une journée entière avant de décider quoi. C'est vrai non? Un tableau, oui, mais pas n'importe lequel! Après tout, elle allait l'avoir en face de son lit indéfiniment maintenant ... parce qu'il était hors de question qu'elle s'y reprenne à deux fois pour accrocher un fichu tableau dont elle pouvait parfaitement se passer.
Ce matin-là, prise d'une vague de courage, ou peut-être tout simplement de folie, elle avait placé un escabeau devant ce mur, prit une boîte de petits clous et s'était armée d'un marteau avant de prendre une grande bouffée d'air pour se donner du courage. Première marche ... bon, tout allait bien jusque-là. Elle y resta bien une minute trente pour s'assurer que l'escabeau était bien stable. Lentement, elle leva le pied vers la seconde marche, se cramponnant à la barre de métal froid qui ornait le haut de cet objet de malheur. Une fois en haut, sa peur l'avait reprise et ses jambes s'étaient mises à trembler sans qu'elle puisse les contrôler. Elle avait alors passé un bon quart d'heure, tremblant de tout son long, à se demander pourquoi elle pouvait bien avoir cette peur insensée. Puis tout lui était remonté à la surface: L'Australie, Perth, l'université puis la falaise qui tombait à pic sur l'océan déchaîné, Carter ... puis Cole. Sans le vouloir, la Jill de 20 ans avait causé la mort de ce dernier en tombant amoureuse du premier. Une histoire qui pouvait faire sourire à première vue, sauf que c'était une véritable tragédie et que jamais plus, Jill ne pourrait se défaire de ce poids. Elle s'était souvenu de ce fameux soir où Cole, dans un excès de rage, s'était jeté du haut de la falaise. Depuis ce jour horrible, Jill n'avait plus oser monter sur quoi que ce soit qui dépasse du sol de plus de dix centimètres.

En haut de son escabeau, elle pensa qu'il serait peut-être bon de voir un psy pour éviter .... de justement se retrouver dans ce genre de situation. Dans un ricanement moqueur qui était censé lui donner un peu de courage, elle avait tenté de descendre d'une marche touuuuut doucement. Toujours tremblante, elle s'était douloureusement étalée, quatre fers en l'air, sans avoir la moindre idée de comment elle avait fait. Soufflant sur une mèche de cheveux qui lui tombait en plein milieu du visage, elle poussa un gémissement pitoyable. Sa cheville était totalement tordue et lui faisait un mal de chien.
Lentement, elle se redressa et boitilla jusqu'à la table où elle avait déposé ses clefs de voiture et, après avoir fermé d'un tour la porte de chez elle, entreprit de descendre les marches de l'immeuble.
Elle mit un quart d'heure pour atteindre le Mount Sinaï Hospital, la circulation étant fluide. Pendant le trajet, sa cheville avait gentillement enflé et faisait désormais deux fois la taille de l'autre. *Très sexy* pensa Jill en sortant maladroitement de sa voiture. En posant le pied par terre, elle avait failli s'étaler une seconde fois.

Ce fut boitillante et énervée qu'elle pénétra dans le hall d'entrée des urgences. Celui-ci était ... saturé! Jill regarda autour d'elle: partout des gens qui se plaignaient de tel ou tel bobo ridicule. Génial, à la vitesse ou sa cheville enflait, elle ferait bientôt la taille d'une cuisse de catcheur. Passant tout près d'une femme rousse, à la corpulence assez impressionnante, elle s'approcha du comptoir d'accueil. Le téléphone ne cessait de sonner et une infirmière en blouse bleue aboyait des ordres à l'autre bout du couloir. Jill détestait ça, se retrouver au milieu de cette foule déchaînée n'avait rien de très entraînant.
Le plus aimablement possible, elle s'adressa à l'infirmière de l'accueil.

"Bonjour, je viens pour ... en fait j'en sais rien, c'est pour ça que je viens"

Quoi, c'était leur job non? D'accord, il fallait peut-être qu'elle lui précise que sa cheville ressemblait actuellement à ... un tronc d'arbre rose? L'infirmière lui jeta un simple regard et continua de répondre au téléphone d'un ton qui laissait entendre qu'elle n'avait pas l'intention d'être polie dans de telle circonstances. Lorsqu'elle raccrocha, elle regarda Jill d'un regard exaspéré et lui désigna les bancs de la salle d'attente.
Ce fut trop pour Jill. D'accord, l'infirmière était débordée, et ça, elle pouvait parfaitement le comprendre mais combien de ces personnes n'avait qu'un simple bobo? Au fond de la salle, un homme avait dû faire une chute de moto, il était un peu brûlé sur le bras. Il était clair que cet homme pouvait parfaitement se désinfecter tout seul. La jeune femme sentit l'agacement lui piquer le nez.

"Oui, je sais bien, répondit Jill, toujours calmement. Sauf que ma jambe ressemble déjà à un tronc d'arbre et je ne suis pas sûre de pouvoir attendre qu'elle enfle un peu plus. "

Devant le regard toujours exaspéré de l'infirmière, Jill sentit une bouffée de colère lui monter au nez. D'autant que l'infirmière s'était déjà détournée sans prendre la peine de lui répondre et s'adressait à une jeune femme blonde en blouse blanche qui devait sûrement être une interne. Enervée, Jill leva légèrement sa jambe et se planta devant l'interne.

"Vous êtes médecin? Parfait, qu'est ce que je dois faire pour ça?" dit-elle en accentua le dernier mot tout en agitant ses mains pour désigner son énorme cheville.

validée

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