[DONE] . The reasons are gone... [Pv.]

Pv. Josh, dear.

«I love you but I gotta stay true. My morals got me on my knees. I'm beggin' please. Stop playin' games. » Ah cette fameuse chanson. Ce matin j’aurais probablement préféré rester dans l’ignorance. Stupide chanson! Enfin, elle l’est lorsqu’elle nous trotte dans la tête. La raison? Aucune en particulier, je mangeais les fameux tacos de la cafétéria alors qu’elle jouait dans les écouteurs de mon Ipod…

Donc, tout ça a débuté ce matin même, je m’étais réveillée sur le sol de la salle de bain… Des explications? En fait, la veille j’étais prise d’un fameux mal de cœur suite à la nourriture épicée de la cafétéria. Je ne l’ai jamais digérer et pourtant, ça ne m’empêche pas de m’empiffrer comme une sacré truie! Donc, j’ai été malade durant toute l’avant-midi et une bonne partie de l’après-midi, je crois que je m’y suis endormie. Ah la fatigue! J’ai vu Kenzie ce matin, elle venait prendre sa douche et c’est ce qui m’a réveillée… Mais je ne la blâme pas. Je lui ai seulement demandé d’aviser les professeurs alors que je me vidais de toute nourriture des 5 derniers jours dans la cuvette.

La journée avait été ratée, j’avais promis à mon père que je l’appellerais ce soir. Malheureusement, c’est plutôt le sol des toilettes qui m’a appelé étant donné que je m’y suis encore endormie. J’ai dormis de 15h30 jusqu’à 3 heures du matin. J’ai bien fait un 12 heures de sommeil mais ce n’était pas la raison de mon réveil. Encore une fois, j’avais eut l’honneur d’emplir la cuvette du peu qui me restait dans l’estomac. Effectivement, je commençais à vomir de la bile. Or, ça brûle et c’est tout sauf agréable. Je me levais dans mes fringues toutes tachée de la veille ou de l’autre journée avant, je ne sais plus trop… Un jean tâché, des souliers de course et un t-shirt trop grand pour moi que Kenzie avait eut l’amabilité de me prêter que j’avais mis par dessus mon débardeur. Mes cheveux étaient ramenés en une seule queue de cheval plus ou moins séduisante. Étant toute faible; je m’imaginais partir de la salle de bain et de me rendre dans mon lit pour me rendormir mais j’étais bien réveillée. La cafétéria était moins loin et il n’y aurait probablement personne… Je me levais donc avec l’aide de tout les murs du coin et les rampes des escaliers avec la mine piteuse.

J’arrivais à la cafétéria. Enfin. Je me laissais tomber sur un des bancs à une table pour m’allonger sur celle-ci. Mais ma déshydratation ne m’aidait pas, je vis des bouteilles d’eau au comptoir. Je me levais de nouveau, me sentant furieusement comme dans un désert… Il ne manquait que le sable et tout y était. Je pris deux bouteilles d’eau que j’amenais avec moi. J’ouvris la première et la buvais à un rythme si rapide, c’était incroyable… Je jetais la bouteille et je pris la seconde que je bus aussi vite avant de me rendre d’un pas lent vers la table où je m’assieds et plaquais ma tête contre la table en fermant les yeux. Mais un bruit se fit entendre, avais-je le droit d’être seule? Actuellement, je pensais à ma mère qui ne digérait pas non plus la nourriture épicée… Ce qui me rappelait des bons souvenirs et qui me faisaient sourire. Je demandais d’une voix qui n’était pas mienne, qui souffrait de déshydratation et d’une lenteur excessive…

- Qui est là .. ?

J’ouvris un œil mais pas les deux, je n’en avais pas la force de toute façon. Et je vis une silhouette haute sur pattes, beaucoup plus grande que moi et une carrure qui ne m’était pas inconnue… Un de mes amis sans doute, mais lequel? Mon œil se referma et je me mis à respirer bruyamment. Une chose était certaine; ce n’était pas que la nourriture de la cafétéria qui me faisait faire ça. C’était certain. J’avais mal à la gorge, au ventre et j’avais qu’une envie mourir pour laisser tout ces symptômes de côté… ou dormir. Oui, dormir. Je soufflais doucement, c’était la première fois que ça m’arrivait.

« Aidez-moi. »

chuchotais-je d’une toute petite voix qui ne devait probablement être entendue.

Encor et toujours les même cauchemars, depuis quelque temps a chaque fois que Josh fermait les yeux il voyait toujours la même chose : L’avalanche qui le pourchassait et qui finissait par l’engloutir alors qu’il fessait tranquillement du Snow. Juste au moment où il finissait sous la neige, il se réveilla d’un coup en étant essouffler et en transpirant un peu. Il était 4h30 du matin, une heure très matinal pour se réveiller, puis il n’allait pas réussir à dormir alors, il prit une douche histoire de se rafraichir les idées, puis il se brossa les dents, se coiffa un peu etc… Puis il décida de sortir un peu dehors, pour se balader dans la ville qui était surement vide a cette heure si.

Il prit sont Ipod, mit les écouteurs dans ses oreilles et se mit à marcher tranquillement dans les rues vides, le soleil ne s’était pas encore lever, donc il fessait logiquement « nuit ». Il marcha sans but précis avec des chansons qui défilait. Il ne pensa à rien de spécial.

Et d’un coup alors que le jeune Brown ne regardait pas ou il allait il percuta contre quelqu’un, ce quelqu’un était un homme d’environ 35 ans entièrement vêtu de noir. L’homme en question sortit un couteau de poche et le mit sous le coup de Josh sans qu’il pu réagir et lui conseilla de lui donner tout ce qu’il avait sur lui de valeurs comme sa montre, son mp3 etc… Après lui avoir tout donné parce qu’il ne voulait pas mourir, le racketteur lui donna un coup de genoux dans le ventre et s’était enfuit en courant.

Après cela, il rentra dans sa chambre et s’installa tranquillement sur son lit et attendit une heure plus approprier pour sortir, une heure ou il ne risquait pas de se faire agresser, une heure ou il aurait quelque chose a faire. Il se mit a lire un peu pour faire passer le temps, son livre parlait d’un jeune garçon qui avait un frère qui s’était fait kidnapper et il essayait de le trouver a tout prix. Ca n’a rien d’intriguant, mais bon sa fait passer le temps. Puis sans s’en rendre compte il s’endormit, le livre ouvert et poser sur son ventre et lui entrain de dormir tranquillement. Mais il fut rapidement réveiller en tombant du lit, cette journée risquait de ne pas être un bon jour pour lui, d’abord il se fessait racketter ensuite il tombait du lit, il manquerait plus qu’il tombe malade. Mais ne parlons pas de malheurs.

Il se recoiffa s’étant décoiffé en dormant. Non, il n’est pas quelqu’un de coquet, mais c’est juste qu’il avait de gros piques donc c’était juste pour les enlever. Il entendit ensuite son ventre gargouiller alors il se dirigea vers la cafétéria. Il chercha une table ou il y avait quelqu’un qu’il connaissait bien, mais personne n’était encore la, alors il s’approcha d’une table ou il n’y avait personne, et il vit Anna, une de ces meilleurs amis pour qui il était tombé amoureux un moment, mais maintenant c’est du passé ils sont amis et c’est bien comme sa. Mais bon revenons a nos moutons, Josh voyait qu’Anna n’était pas bien, premièrement a sa voix et deuxièmement en voyant la façon dont elle était habiller. Il l’entendit ensuite demander d’une voix très lente qui était la, alors il lui répondit en la regardant :

« C’est Josh…tu va bien ? »

Je l’avoue c’était une question bête mais il ne savait pas trop quoi dire, alors il avait dit la première chose qui lui était passé par la tête. Il continua de la regarder en attendant qu’elle lui réponde, mais il entendit un petit chuchotement a peine audible qui disait :

« Aidez-moi ! »

La il savait peut être quoi répondre, il lui demanda alors :

« Tu veut que je fasse quoi ? Que je te ramène a ta chambre ou autre chose ? »

Eh oui le jeune Brown était du genre a s’occuper des autres, mais peut être même que ce qu’elle avait chuchoté n’était pas destiner a quelqu’un, peut être qu’elle parlait toute seule ou qu’elle hallucinait, il n’en savait strictement rien, alors il attendit tout simplement qu’elle lui réponde ou du moins qu’elle tente si elle y arrive.

J’étais allongée sur la table et je ne demandais qu’à dormir. Alors que c’était un ami qui entrait, j’ouvris les yeux, à peine capable de faire plus. Il me demandait si j’allais bien, J’ai répondu un petit :

« non »

mais la seule chose dont j’avais envie était de pleurer. Cependant, j’étais tellement déshydratée qu’aucune larme ne daignait apparaître aux coins de mes yeux. J’avalais difficilement le peu de salive que j’avais en bouche. Je me redressais doucement pour me rendre dans les bras de Josh. J’avais soudainement terriblement froid et je cherchais à me blottir contre lui avec un air en bien piteux état. La seule chose dont je me suis rendue compte c’était que j’avais la peau bouillante, tellement chaude. Et la sienne était encore plus glacée que la mienne et je me décollais de lui, manquant même de tomber sur le sol.

J’aurais eut besoin de mon père ou de ma mère pour me soigner. Ils savaient aussi bien que moi que lorsque j’attrapais un petit rhume, je montais rapidement à 43° de fièvre. Et les gens ne savaient jamais comment me prendre mais au bout de la ligne, la fièvre descendait aussi vite qu’elle montait. Ce qui laissait tout le monde bouche-bé et intrigué, j’avais un sacré métabolisme. J’aurais aimé avoir envie de courir, être capable également. Je ne pouvais quand même pas manquer 2 jours de cours, je serais suicidaire de faire ça! Je regardais donc Josh prise d’un soudain frisson et je me ramenais doucement vers lui.

- Je suis malade…

Je le regardais pleine d’espoir, il n’était pas guérisseur, je le savais mais juste le fait de l’avoir à mes côtés, ça me faisait énormément de bien. Je me demandais quelque chose, je savais que c’était peut-être la cafétéria qui avait commencé ça mais le petit rhume s’était peut-être bien aggravé. En tout cas, j’espérais être sur pieds bientôt. Je posais ma tête sur son épaule, l’enlaçant, j’aurais aimé avoir un peu plus d’énergie mais ce n’était pas le cas. Je fermais donc les yeux en soufflant lentement et en lui donnant un baiser dans le cou comme pour le remercier en quelques sortes. Souvent les gens s’éloignaient en voyant mes symptômes, mais d’autres restaient. Pour bien des gens, ce rhume se résumerait probablement à une petite toux, de simples mots de gorge se soignant avec pastilles et peut-être se moucher un peu mais moi, ça se traduisait par fièvre, maux de cœur, déshydratation et perte d’énergie totale. Ça me tuait.

- Josh…

C’était la seule chose que je réussis à articuler, tristement.

La voir dans cet état, allonger sur le banc, il avait envie de faire quelque chose mais il ne savait pas quoi, de plus il ne savait pas ce qu’elle avait. A vrais dire il ne l’aimait pas la voir malade, d’ailleurs il n’aimait voir personne malade, comme tout le monde je pense.

Mais bon, après lui avoir demandé si elle allait bien il l’entendit lui répondre un petit non, il la vit se relever et il la pris dans ses bras, mais elle se décolla rapidement, pendant ce cours instant il sentit qu’elle était brulante et qu’elle avait de la fièvre et qu’elle avait du mal a tenir debout. Il continuait de la regarder et il la fit s’assoir si elle avait du mal a tenir debout pour ne pas qu’elle tombe, il demanda ensuite :

« Tu veut que je fasse quelque chose ou que je t’emmène dans ta chambre ? »

Quelques minutes après avoir posé cette question il l’entendit dire qu’elle était malade, mais sa il le savait déjà, enfin il avait des soupçons et maintenant grâce a sa réponse il en était sur. Il la prit doucement dans ses bras quand elle s’avança doucement vers lui. Il l’embrassa sur le front et lui fit un petit sourire même si il savais que sa n’allait rien faire, il espérait le contraire. Il la sentit l’embrasser dans le cou pour le remercier en quelque sorte, il lui fit une petite caresse sur la joue et il lui dit :

« T’en fait pas tu va t’en remettre, tu t’es juste enrhumé je pense ! »

Si il savait sa, c’est parce que son frère avait la même chose au lieu d’avoir un rhume avec le nez qui coule et des quintes de toux il avait de la fièvre, des coups de chauds et il était faible et bien sur il avait des vomissements ce qui n’était pas agréable du tout, et il le savais, bon a lui ça ne lui était jamais arriver mais étant donner qu’il avait grandit dans le Vermont et que son petit frère était comme sa quand il était enrhumé on peut dire qu’il connaissait ce que sa fessait. Il la garda dans ses bras il l’entendit prononcer son prénom, il lui dit tout simplement :

« Oui ?... »

Il ne le cachait pas mais le jeune Brown était quand même inquiet pour une de ses meilleurs amis, comme vous avez pu le voir Josh est quand même assez protecteur avec ceux qui lui sont proches, il aime bien prendre soin d’eux quand ils sont malade ou quand ils sont pas bien, ça fait partit de son caractère et il ne compte pas changer.

- Je sais pas. Non.

C’était tout ce que je savais, que je ne le savais pas. Je me demandais si j’avais vraiment envie d’être seule dans ma chambre et de m’assoupir, encore une fois. Quoi que c’est pas vraiment possible. Et en y pensant sérieusement, je ne voulais pas qu’il aille des ennuis à cause qu’il était dans le dortoir des filles et je n’avais pas non plus envie de réveiller tout le monde… Il fallait me comprendre, je ne voulais pas qu’il lui arrive du tord. Lorsqu’il m’embrassa sur le front, un fin sourire se glissait sur mes lèvres, je n’étais capable de rien… Ensuite mon baiser dans son cou et il caressa ma joue. J’étais bouillante de fièvre et j’avais envie de retirer tout ces vêtements. Puis, il me déclarait que j’allais m’en remettre, oui, je le savais. Aucun doute mais tout de même…Il fallait que je survive d’ici là. Non, je n’étais pas sur le point de mourir mais quand même. Mais au même moment, une question me traversa l’esprit, que faisait-il à cette heure dans la cafétéria? Il devait être autour de 4 ou 5 heures, je ne sais pas. J’avais perdu la notion du temps. Peut-être avait-il fait un cauchemar ou il revenait d’une boîte de nuit, je ne savais pas trop… Mais lorsqu’il me dit « Oui? … » Je lui fis un petit sourire et lui répondit tout doucement.

- Merci.

Je regardais Josh avant de m’éloigner de lui doucement. J’avais encore vraiment soif. Je venais d’avaler un litre d’eau mais ce n’était pas suffisant, je m’approchais encore de l’endroit des bouteilles d’eau et j’en pris trois. Je revenais à la table en boitant un peu et je m’assieds sur le banc, je retirais doucement mon t-shirt dévoilant un débardeur et je retirais mon pantalon dévoilant un short très court, je ne l’avais pas retiré depuis ma dernière course. Le short était blanc et mon débardeur était brun. Il m’avait dévisagé lorsque j’avais retiré mes vêtements mais je les posais sur la table pour m’en faire un oreiller et soupirer doucement. Je mis une bouteille d’eau devant Josh pour ensuite en prendre une et la boire au grand complet en quelques secondes. Pour souffler quelques secondes et ouvrir la deuxième pour en boire un peu et me recoucher sur mes vêtements.

Sans savoir pourquoi, je pensais à Orlando, il ne m’avait jamais vu malade et de toute façon, je crois qu’il était retourné en Italie pour une semaine voir sa famille… Moi, je n’avais que mon père qui prenait des nouvelles de moi que deux fois par semaine via le téléphone et encore, on parlait le suédois et personne ne me comprenait autour. En très peu de temps, j’ai appris l’espagnol, l’anglais et le français. Je me rapprochais de Josh sentant désormais un froid et je me blottit dans ses bras.

- Et je suis désolée. D’être aussi faible.

Je le regardais avec mes iris verts, lorsque ça n’allait pas, mes iris étaient verts alors que lorsque je suis pétillante, je suis une blonde aux yeux bleus. Je frottais mes yeux tout doucement comme pour me réveiller alors que je savais que je ne me rendormirais sans doute pas. Je le regardais puis je toussais en m’irritant la gorge et je lui dis tout doucement.

- Reste ici, s’il-te-plaît.

C’est vrai que cela pouvais paraitre bizarre d’être a la cafeteria vers 5h du matin, mais le jeune Josh n’avait pas réussi a dormi et avait une petite faim alors il était venu ici et il avait vu Anna qui était malade.

Après lui avoir demandé si il voulait qu’il l’emmène dans sa chambre, parce qu’il pensait qu’elle y serait peut être mieux il l’entendit lui répondre que non. Après lui avoir fait un bisou sur son front il la vit sourire un peu. Elle avait beaucoup de fièvre et était bouillante, il se demandait si il ne valait pas mieux l’emmener chez le médecin ou a l’hôpital au cas ou, mais il fut interrompu dans ses pensé quand elle le remercia, il ne savait pas pourquoi d’ailleurs, pour lui s’occuper de ses amis quand ils n’étaient pas bien c’était normal, il en était sur, elle aussi aurait fait la même chose a sa place.

Ensuite il la vit s’éloigner pour chercher de quoi boire ce qui était compréhensible avec la fièvre qu’elle avait, il fallait boire beaucoup, il l’a vit ensuite enlever ses vêtements, pour être en débardeur et avec un short très court pour avoirs moins chaud. Il s’assied sur le banc la regardant s’allonger sur la table sur la boule qu’elle avait fait avec son t-shirt et son pantalon pour s’en faire un oreiller.

Il lui demanda ensuite :

« Tu veut que je prévienne ton père ou Orlando que t’es malade ? »

Malgré l’heure matinal il pensait que ces deux personnes devrais être au courant qu’Anna était malade, son père parce que c’était logique et Orlando parce qu’il était le petit copain d’Anna. D’ailleurs Josh n’a jamais apprécier ce dernier, pour lui ce n’est qu’un coureur de jupons et tout le monde sait qu’il tourne autour de Kenzie, mais soit Anna ne voit rien soit elle refuse de voir. Mais après tout c’est son choix si elle veut rester avec lui. De toute façon si cet Orlando lui fessait de mal ou qu’il lui briserait le cœur il aura affaire a lui et pas qu’a lui je crois aussi a tout les proches d’Anna.

Mais bon, la il prenait soin d’elle vu que personne n’était encore debout et il la vit se blottir contre lui, elle était toujours aussi bouillante qu’avant, la fièvre n’avait pas l’air de baisser, il l’entendit ensuite s’excuser d’être aussi faible, alors il la regarda et lui dit :

« C’est pas grave, t’en fait pas ! On a tous le droit de tomber malade et puis c’est normal que tu soit faible avec la fièvre que tu a ! »

Le jeune Brown la serra dans ses bras et l’entendit tousser, juste après il l’entendit lui dire de rester ici, c’est ce qu’il allait faire de toute façon il n’avait pas pensé a la laisser seul dans la cantine vers 5h du matin alors qu’elle n’était pas bien. Il la regarde alors et avec un léger sourire il lui répondit :

« T’inquiète pas pour sa, je ne comptais pas te laisser seul ici ! »

Si seulement je n’avais pas été malade, j’aurais pu être dans mon lit à dormir bien tranquillement. Chose que j’aurais largement apprécié ou alors je me lèverais pour aller courir avant le lever du soleil… Revenir, prendre une douche et me préparer pour mes cours de la journée et finalement manger et arriver en retard de quelques secondes au premier cours, évidemment. C’était ça ma petite routine et lorsque je déprimais je m’éclipsais du centre pour l’avant-midi à la course et je revenais également à la course, ça me faisait tellement bien de courir, de me défouler ainsi.

Je regardais Josh avec les yeux entrouverts. Pas parce que j’étais impolie, bien au contraire mais parce que je ne supportais pas d’être aussi malade. Puis, il me demandait si je voulais qu’il appelle mon père et Orlando, la réponse était négative. Je savais que si Josh disait ça à Papa, il sauterait dans le premier avion pour venir me chercher et ça serait la catastrophe… Et pour Orlando, il était loin et il y avait le fameux décalage horaire. Non, je ne voulais pas le déranger. En ce qui concernait ma relation avec Orlando, je ne savais plus où on en était. Ça m’énervait qu’il voit continuellement Kenzie comme une proie, qu’il la regarde comme si j’étais rien à ses côtés. J’enviais Kenzie mais je ne lui en voulait pas, je ne peux pas la blâmer parce qu’elle est ce qu’elle est. Et toute façon, je l’adorais tellement. Mais avec Orlando, je ne savais plus trop, pas du tout… Les gens essayaient de me faire voir que ce n’était pas un type bien, mais je savais qu’au fond oui et que par dessus tout, je refusais de voir la vérité en face. Ainsi, encore une fois, je souffrais en silence.

Ce qui me rappelait notre rencontre, nous étions en première année et j’étais partie courir, un peu comme à l’habitude… Il m’avait arrêté d’une façon un peu particulière, je lui avais rentré dedans… Et je précise que c’était mon erreur. Et c’est à partir de ce moment qu’on s’est vraiment parlé. Lui étant un sportif et moi aussi, on avait des affinités. C’était une bonne chose, je le regardais et j’étais vraiment reconnaissante de ce qu’il faisait pour moi. J’avais cependant peur qu’il manque un cours, même si il était très tôt…

Puis, je me suis surprise à penser que j’étais en train de comparer Josh et Orlando, ce qui me traumatisais un peu. Je le savais, il ne me laissait pas indifférente, seulement… J’étais en couple. Bon ok, en couple et malheureuse mais quand même. Puis je repensais à maman, qu’est-ce qu’elle m’aurait dit dans cette situation, elle m’aurait sans doute dit de laisser la tête de côté et de suivre mon cœur. Et plus j’y pensais, plus mon père me manquait et ma mère et mon pays, mes amies…

- Je crois qu’Orlando et moi ça va finir très mal…

Je regardais Josh mais je ne savais pas pourquoi je disais ça vraiment… Je fermais les yeux doucement, encore une fois, je n’étais pas certaine de survivre vraiment à tout ça. Ma sensibilité était une arme à double tranchant… Selon mes amis et mes professeurs, c’était ma plus grande faiblesse, qui pourrait me tuer rapidement… Ça m’effrayait à chaque fois qu’on me le disait. Puis, je réalisais aussi que je ne voulais pas qu’il s’inquiète pour moi…

- Ne t’inquiète pas pour moi, ça va passer.

Pour une fois Josh trouvait le fait qu’il n’a pas réussi à dormir était bien parce que sinon il ne serait pas venu a la cafétéria et donc il n’aurait pas su qu’Anna était malade, et donc il n’aurait pas pu s’occuper d’elle ou juste de lui parler afin d’essayer qu’elle aille mieux. Quand il arrivait a dormir la première chose qu’il fessait c’était d’aller courir un peu pour se réveiller et pour être en forme puis de prendre une bonne douche et d’aller prendre un bon petit déjeuner avant de se brosser les dents et d’aller en cours.

Il était toujours dans la cafét’ en présence d’Anna qui était malade, il pensait bien qu’elle ne supportait pas d’être malade et il la comprenait comme ils étaient tous les deux sportifs. L’idée de devoirs rester allonger jusqu’a un rétablissement lui était inimaginable, lui il devait bouger, il ne pouvait pas rester planter comme un piquet sans rien faire.

Sa rencontre avec Anna sortait un peu du commun, ils étaient tous deux entrains de courir et elle l’avais arrêté d’une façon original mais pas très confortable, et lui était rentré dedans. Ca c’était passer en première année et depuis ils ont apprit à se connaitre et a parler. D’ailleurs pendant un certains temps le jeune Josh était même tombé sous son charme mais sa elle ne le sait pas et depuis il est passé a autre chose, même si elle ne le laisse pas indifférent mais comme elle était en couple et comme c’est son amis, il n’y pensait pas. Il l’entendit ensuite lui dire qu’entre Orlando et elle, elle pensait que sa allait se terminer très mal, alors il lui demanda tout simplement :

« Pourquoi tu dit sa ? Vous vous êtes disputé ? »

D’accord Josh était curieux, mais il voulait savoir si elle avait finit par ouvrir les yeux et qu’elle s’était rendu compte qu’Orlando n’était qu’un séducteur qui cherchait a avoir toute les filles dans son lit, et qu’il était entrain de tourner autour de Kenzie. Il regarda Anna, et l’entendit lui dire qu’il ne devait pas s’inquiéter pour elle, il lui sourie donc et lui répondit d’une voix calme mais assez basse :

« Je m’inquiète pas, parce que je sais que tu va te rétablir, je prends juste soin de toi, enfin j’essaye, pour que tu te rétablisses plus vite…. Au fait tu veux que je te cherche des glaçons pour faire baisser la fièvre ? »

Il alla chercher une bouteille d’eau et but un petit peu, après tout lui aussi avais soif.

Ça n’avait pas prit de temps que nous nous connaissions, lorsque nous nous sommes parlé pour la première fois; on parlait surtout en langage des signes. Hum. Je ne parlais pas encore anglais… Je n’avais que quelques bases, ainsi, je faisais beaucoup de choses avec mes mains, je mimais. Et nous nous comprenions, heureusement, mon anglais s’est largement améliorer, ainsi nous pouvions aisément discuter. Je parle très bien le suédois, en fait, c’est ma langue maternelle et mon père ne parle pas du tout anglais, autant mourir. Heureusement, lorsque je lui téléphonais, mon suédois retrouvait sa forme, parfaite. Et lorsque mes amis étaient autour de moi et disaient des choses en anglais plus ou moins catholique, c’était là que j’étais contente que mon père ne parlait pas anglais. Surtout dans le cas de Ken <3 xD Sacré folle celle-là! Mais en ce qui concernait Josh, je l’ai tout de suite trouvé intéressant… Ses intérêts se rapprochaient beaucoup des miens et ça me faisait toujours plaisir de le voir. Il ne me laissait pas indifférente, d’ailleurs, il ne me laisse toujours pas mais bien entendu, je garde ça pour moi. J’étais avec Orlando, après tout. Mais ne pas avoir été avec lui, j’aurais tombé dans les bras de Josh, sans aucun doute. Et d’ailleurs, j’étais sur le point d’y tomber.

- Non mais disons, la façon dont il agit… Je m’en rends compte. Tu peux le garder pour toi ?

D’ailleurs, ce qui était surprenant avec Orlando c’était que je n’avais pas encore couché avec lui… Ce qui me faisait bien rire mais je savais que si je continuais ainsi, il tomberait dans les bras de Kenzie… Et après tout, j’étais encore vierge… Chose qui était mon petit secret mais je faisais bien avec. Bien entendu, il s’était passé des choses mais j’étais vierge, à vous de comprendre.

Je pris ma bouteille d’eau et j’en bu la moitié rapidement. Lorsqu’il me demanda si je voulais quelque chose je lui répondis simplement lorsqu’il venait de revenir…

- Reste avec moi. C’est tout ce que je veux.

Le fameux langage de signes, que des bon souvenirs, heureusement qu’il arrivait a la comprendre, parce qu’il le parlait un peu lui aussi, c’était marrant dans les rues parfois quand il parlait comme sa personne ne les comprenait. Heureusement maintenant elle savait parler très bien l’anglais sinon il ne serait pas entrain de lui parler en anglais. Lui il n’avait pas eu de problème de langue ou d’autre chose en rapport avec l’anglais vu qu’il est née ici en Amérique et avait grandit dans ce pays, il savait parler quelque langue, comme l’anglais, l’allemand et l’espagnol, mais il ne les parlait pas souvent.

Anna et lui avait des points communs, comme le fait qu’ils font tout les deux du sport et qu’ils savent parler un peu le langage des signes. Elle ne l’avait jamais laissé indifférents mais il ne voulait pas lui dire. Il l’entendit lui dire que la façon dont agissait son petit ami Orlando, elle s’en rendait compte, il l’entendit aussi lui demander si il pouvait garder sa pour lui, il continua de la regarder et il lui dit :

« T’en fait pas, j’emporterai ce que tu m’as dit dans ma tombe, motus et mouche cousu…ou un truc dans le genre ! »

Il eut un petit rire, et reprit son sérieux, il allait chercher de quoi boire, puis revint tout doucement, vu qu’il était assez fatigué. Heureusement qu’il avait été frappé au ventre et non a la tête il y a quelque heures, sinon Anna lui aurai surement demandé ce qu’il l’aurait eu et il n’avait vraiment pas envie de parler sa tout ce qu’il voulait c’était oublier ce qui s’était passé, son cauchemar, l’agression etc.… Il l’entendit ensuite lui dire après qu’il lui ait demandé si elle avait besoin de quelque chose, que la seul chose qu’elle voulait c’était qu’il reste avec elle. Il la regarde un moment ne sachant pas quoi dire, puis il lui dit sans savoir pourquoi il lui disait :

« Je te l’ai déjà dit, je vais rester de toute façon. Et tu sais quoi ? Ca peut paraitre idiot mais bon, un moment avant que tu soit avec Orlando j’étais comment dire sous ton charme, mais j’ai jamais oser te le dire et puis il y a eu Orlando avec qui tu ai maintenant donc voila. »

Il ne lui avait pas dit qu’elle lui plaisait toujours, tout simplement parce qu’elle était encore en couple, et par respect a son couple même si il n’appréciait pas le moins du monde Orlando il ne voulait pas lui dire, mais il ne lui avait pas mentit, il lui a juste cacher ce qu’il ressent maintenant vu qu’il parlait du passer.

Nous nous comprenions, était-ce une surprise? Dans un sens, il était vrai que j’avais des talents de comédienne mais tout de même. Si nous ne serions pas entendu, je crois qu’il aurait été plus complexe de nous comprendre. J’ai appris l’anglais à une vitesse phénoménale, je n’avais pas vraiment le choix. Dans mon pays, bien peu de gens le parlaient donc… J’ai appris à force d’être en immersion. J’avais également appris l’espagnol grâce à des amis mais bon. Je gardais un talent inné en suédois. Par contre, j’avais rencontré une demoiselle qui venait également de la Suède, nous avons longuement parlé. Et encore aujourd’hui, lorsque j’ai le mal du pays, je vais la voir elle. Je me dis qu’elle peut comprendre un peu mieux que les autres. Pas que je n’arrive pas à me confier à mes amis, bien au contraire mais vous savez… Lorsqu’on vient du même endroit, on tisse des liens plus facilement…

Si on parlait au niveau des sentiments, il ne m’avait jamais laissé indifférente. Chose que je n’ai jamais avouer… La cause? Orlando. Ça fait un moment que nous sommes ensemble, j’ai tout gardé pour moi. Ne voulant pas lui causer de la peine mais en fait, à l’heure actuelle, c’est lui qui m’en cause. Mais jamais je ne l’avouerai… En fait, je venais de le dire mais tout de même. Je faisais confiance à Joshua à un tel point que j’irais jusqu’à lui confier ma vie. Lorsqu’il m’expliqua qu’il n’allait le dire à personne, je fis un petit sourire… Il ratait bien souvent les expressions ce qui me faisait bien rire. Une fois, il avait dit : « mon chat… est … à l’eau? » alors que la véritable expression était « Mon chien est mort. » Je l’avais bien ris, celle-là! Puis, il m’a dit qu’il était sous mon charme… J’eus un petit sourire… C’était quoi cette histoire? Intriguée, je fronçais les sourcils et je le regardais toujours, la tête sur le côté, appuyée sur mes vêtements. Une seule question me venait en tête, je me raclais la gorge doucement avant de lui demander…

- Et tu es toujours sous mon charme?

Oui, j’étais indiscrète mais j’avais le droit, non? Ça me concernait après tout. Un petit sourire se matérialisa sur mon visage et je fermais les yeux que je gardais clos désormais en poussant un petit soupir. J’avais beau avoir dormi pendant plus de 12 heures la nuit dernière, j’étais encore assoupie. Enfin, légèrement.

A vrai dire si il se comprenait ce n’était pas une surprise, il était tailler dans le même bois, comme on dit dans le Vermont, enfin il croit, il n’a jamais été doué pour les expressions, il n’arrive jamais a bien s’en rappeler, mais bon l’erreur est humaine. En tout cas il l’avait remarqué, même si elle semblait avoir de la fièvre elle semblait aller un peu mieux, il lui demande donc :
« Tu va un peut mieux mademoiselle ? »

Il continua a sourire légèrement, il était bien avec elle dans la cafétéria vide, il n’y avait personne pour les déranger et il parlait de tout et de rien, pendant que le jeune Joshua prenait soin de sa très chère amie. Sans savoir pourquoi il se mit a penser à la première fois ou il avait mit les pieds ici, au centre, il était a la fois effrayer et impressionné et était persuadé que sa place n’était pas ici, mais très vite il avait vu qu’il s’était trompé et pour lui le centre était devenue une seconde maison. Bien sur sa famille lui manque mais il prend de leurs nouvelles de temps en temps via internet avec une webcam, donc ce n’est pas comme si ils avaient perdu contactes.

Quand il avait entendu qu’elle se rendait compte de la façon dont Orlando agissait, il était un peu content qu’elle se rende enfin compte que ce qu’il fessait. Est-ce méchant d’être en partit content de sa ? Peut être que oui, mais peut être que non. Après tout si il était content c’était parce que sa voulait dire qu’Anna n’était pas complètement aveuglé par l’amour, et aussi parce qu’elle lui plaisait aussi.

Puis il lui dit qu’un moment donné elle lui plaisait sans pour autant lui dire qu’il n’était toujours pas indifférents a son charme et il la regarda un peu gêné et a la fois soulagé de lui avoir dit. Malheureusement il aurait du se taire parce que quelque instant après il la vit sourire et froncés les sourcils avant de lui demander si maintenant encore il était sous son charme.

A cet instant précis le jeune Brown ne savait pas quoi dire, il savait que si il ouvrait la bouche aucun mot n’allait sortir, alors il bu un peu, pour faire gagner du temps en quelques sorte puis il lui répondit d’une voix très gêné :

« Alors, avant de te répondre je tiens à dire que j’espère que ça va rien changer entre nous et qu’Orlando ne va pas l’apprendre parce qu’on ne s’aime pas déjà assez et parce qu’on est dans la même chambre. Et pour ma réponse c’est euh... comment dire... tu veux savoir, si je suis encore sous ton charme c’est… c’est sa ? »

Il prit un longue bouffé d’air pour répondre clairement même si il savais qu’elle le savais déjà a présent et il dit très rapidement :

« Ouijelesuis ! »

Il baissa la tête n’osant pas la regarder dans les yeux, et il était devenus tellement rouge que si on mettait une tomate a coté de lui, on ne verrait pas la différence.

Oui, l’erreur est humaine sinon il n’y aurait pas d’efface au bout des crayons. Lorsqu’il me demandait si j’allais un peu mieux, j’hochais la tête positivement, je crois que j’était seulement déshydratée. En tout cas, j’allais beaucoup mieux mais je me sentais encore frêle… Pas étonnant, j’avais vomis près de 3 jours de nourriture… En tout cas, je ne toucherais plus jamais aux tacos de la cafétéria. Et je devais préciser que les frasväfflor, à savoir les gaufres de la Suède me manquent beaucoup. Personne ne les faisait comme papa. Je regardais Josh puis je lui fis un petit sourire.

Je me souvenais de la première fois où j’avais mis les pieds dans cet endroit, le centre m’avait paru si grand. Personne ne me comprenait et j’étais toute perdue… C’était tellement grand. Le Hall était immense, il y avait des grandes baies vitrées… Tout était si lumineux. J’avais lu ma feuille et je m’étais rendue dans ma chambre où deux filles discutaient en anglais… J’étais toute marquée. Mais je garde tout de même un bon souvenir. Le malaise dont j’avais souffert. À peine une semaine et je souffrais du mal de pays et du décalage horaire. Ma mère me manquait beaucoup et mon père aussi, ici, j’avais l’impression d’être seule. Le soir, j’avais appelé mon père, encore heureux qu’il ne soit pas rancunier puisqu’il était 5 heures du matin en Suède… Et ensuite, j’étais allée courir. Et là avait eut lieu ma rencontre avec ce cher Josh… Avec Orlando, c’était très différent. On dirait que c’était ma bouée de sauvetage, que j’avais l’impression que quelqu’un tenait à moi.

Alors que je l’avais mit dans le coin du mur, une autre expression, je le vis boire sa bouteille d’eau chose qui m’avait bien fait rire, un petit sourire était apparu sur mon visage et je le regardais. Il avait tenté d’éviter ma question… Était-ce si gênant? À bien y penser, il me l’aurait fait et je ne sais pas comment j’aurais réagit. J’aurais probablement quitté la pièce lentement, lâche que j’étais. «Alors, avant de te répondre je tiens à dire que j’espère que ça va rien changer entre nous » Au début de cette phrase, j’étais intriguée. Si c’était dans le bon sens, qu’est-ce que ça changerait entre nous? Pas mal tout je dirais. Je le regardais puis il continua. « Et qu’Orlando ne va pas l’apprendre parce qu’on ne s’aime pas déjà assez et parce qu’on est dans la même chambre » Oui, ça je le savais. Orlando m’en faisait part bien souvent. Ce que je ne saisissais pas c’était que lui était très possessif envers tous mes amis de sexe masculin alors que moi, lorsque je le reprochais un tantinet de regarder Kenzie, j’avais droit à la troisième guerre mondiale qui se déclarait sous mes yeux… Ça me dégoûtait un peu, d’autant plus que je n’étais pas quelqu’un de nature jalouse. «Et pour ma réponse c’est euh... comment dire... tu veux savoir, si je suis encore sous ton charme c’est… c’est ça ? » Il me semblait nerveux pour être honnête. Dans mes pensées, je vous l’avoue, je n’étais pas en train de le charmer mais à mesure que la vie avançait, il me faisait craquer et à chaque fois que j’étais aux côtés d’Orlando, j’avais l’impression de trahir Josh. Ça me décourageait… Il prit une longue bouffée d’air pour ensuite me répondre rapidement.

À cet instant je me redressais et je m’avançais vers lui doucement pour me blottir dans ses bras… Il n’avait pas eut le courage de me repousser et je fuyais son regard, honteuse de ce que j’allais lui dire…

- Tu ne m’as jamais laissée indifférente. Depuis le premier jour.

En effet Josh avait tenté d’éviter tout simplement parce qu’il avait peur de la réaction qu’allait avoir Anna en apprenant ce qu’il ressentait, après quelque minutes de temps gagner il commença sa phrase, en tournant autour du pot, pour pouvoir mieux trouver ses mots et finalement quand il lui avait dit ce qu’il ressentait il la vit se redresser et venir se blottir contre lui en lui disant que depuis le premier jour il ne l’avait pas laisser indifférente. Il la regarda et ne pu s’empêcher d’avoir un sourire, il voyait qu’elle ne le regardait pas surement parce qu’elle était honteuse ou mal a l’aise vis-à-vis d’Orlando, mais sans être méchant Josh s’en fichait royalement, il avait finalement eut le courage de lui dire qu’elle lui plaisait et il se trouvait que c’était réciproque, alors dans l’euphorie du moment sans réfléchir, il s’approcha de son visage et l’embrassa tendrement, même si elle était malade ou enrhumé, il s’en fichait, il n’avait pas pu résister de l’embrasser. Après avoir fait ce qu’il avait fait, il baissa a nouveau la tête et dit en bégayant :

« Ex…excuse moi,…j’aurais…peut être pas…pas du ! »

Si il disait sa, c’est parce qu’après tout même si ils se plaisaient l’un a l’autre Anna était toujours en couple avec Orlando, et donc c’était comme si elle l’avait trompé même si ce n’était qu’un petit baiser et qu’Orlando avait du surement du faire bien plus que sa. Malgré sa il se sentait tellement gêné a nouveau qu’il n’arrivait vraiment plus a la regarder dans les yeux. Et la il avait vraiment peur de ce qu’elle allait dire ou faire, mais il était tellement content parce qu’il avait entendu et parce qu’il n’y avait personne a la cafét’ a ce moment précis.

Il était près de 6h maintenant, et dans 30 voir 1h environs, les gens viendront prendre leurs petits dej’ ici, mais il n’en avait rien à faire, c’est juste qu’il était curieux de savoir quel heure il était, et quand les gens allait venir a la cafétéria.

En supposant que je ne l’aurais jamais su que j’avais des sentiments à son égard, nous serions restés amis! Que dire de plus? Je le savais et tout était parfait. Et en supposant que ça ne soit pas réciproque nous sommes des amis trop proches pour se séparer ainsi. Je le voyais sourire, dans mon angle mort, je le regardais mais j’étais timide d’agir ainsi. J’avais toujours été loyale mais maintenant, avec Josh… La loyauté m’importait peu. J’aurais voulu être à ses côtés. Puis, il approcha son visage du mien et m’embrassa tendrement. Je l’embrassais avec une douceur incontrôlable, c’était magique… La seule chose qui me rendait mal à l’aise c’était qu’il attraperait ce mauvais rhume. Chose que je ne voulais pas mais je tenais quand même à l’embrasser, ça serait une épidémie de microbes mais quand même. Je me tournais vers lui mais au même moment, il baissa la tête et il bégaya un peu. « Excuse-moi… J’aurais… peut-être pas… pas du! » J’eus un grand sourire et je me retournais vers lui avant de lui souffler doucement.

- Ai confiance en toi et n’aies pas peur pour moi…

Je m’avançais vers lui avec un petit sourire en coin et je l’embrassais à mon tour. Avec une douceur incroyable et plus je l’embrassais, plus je trouvais qu’il embrassait mieux qu’Orlando qui faisait probablement des trucs moins catholiques avec sa langue que la mienne. Je m’arrêtais puis je le regardais dans les yeux. La seule chose que je craignais c’était que mes amis me renient… Alors qu’ils blâmaient Orlando de regarder ailleurs, moi j’embrassais un autre garçon qui me plaisait depuis un long moment et que je n’avais jamais réussi à oublier. Le temps passait… Mais nous étions toujours seuls et je lui caressais doucement la joue. Un geste tendre et je me sentais retrouver mes quelques forces. La seule chose qui me tourmentait était que je ne savais pas quoi faire et comment agir. Mais je lui faisais un sourire, ne laissant rien percevoir.

- Tu veux qu’on passe la journée ensemble? J’ai tout sauf envie et j’en serai pas capable d’aller en cours…

C’était une proposition. Que pouvions-nous faire? Peut-être se rendre dans ma chambre et nous allonger et dormir ou alors parler sagement. Rien ne changeait après tout, nous étions amis avant d’être quoi que ce soit d’autres. Ou peut-être nous aurions pu aller au parc et marcher mais je sentais qu’il ne valait mieux pas que je bouge trop. Adieu la course pour aujourd’hui, du moins. Je le regardais et je pris sa main pour la caresser doucement… Un geste qui m’avait tellement manqué, jamais Orlando démontrait qu’il tenait à moi. Nous nous embrassions mais c’était dans une chambre et dans le but de faire autre chose… C’était écœurant à y penser sérieusement.

C’était vrai, sa aurait été ridicule que Josh et Anna n’aurait plus été amis si ça les sentiments que Josh ressentait pour elle n’était pas réciproque, ils étaient amis depuis trop longtemps et tout gâcher comme sa aurait été idiot. Mais bon ce qu’il ressentait était réciproque donc il n’avait pas besoin de se poser un tas de questions. Quelque seconde après avoir apprit qu’elle n’était pas insensible a son charme, il l’avait embrassé tendrement, et il ne le regrettait absolument, mais il s’excusait quand même parce qu’il pensait que vu qu’elle était en couple peut être qu’il n’aurait pas du, pourtant même après ses excuses et même si il baissait la tête il ne pouvait s’empêcher de sourire. Il l’entendit lui dire doucement qu’il devait avoir confiance en lui et qu’il ne devait pas avoir peur pour elle. Il releva la tête et plongea son regarde dans les siens, il passa sa main dans ses cheveux tout en gardant le sourire, puis il l’a vit avancer vers lui et l’embrasser avec une incroyable douceur, il ressentait une immense chaleur a l’intérieur de son corps et pendant qu’ils s’embrassaient c’était comme si le monde avait disparu autours de lui, a vrais dire même si il y aurait eu un coup de feu il n’en aurait rien à faire.

Il la regarda toujours avec son sourire qui ne se décollait pas et il lui dit :

« J’ai confiance en moi, c’est juste que je suis un peu mal à l’aise vis-à-vis d’Orlando, même si je l’aime pas du tout je ne peux pas m’en empêcher, mais ça va me passer ! »

Ce qui le mettait mal à l’aise vis-à-vis d’Orlando, c’était le fait d’embrasser Anna, alors qu’on lui reprochait de tourner autours des autres filles voila qu’il embrassait sa copine. Mais on ne peut pas dire que c’est la même chose parce qu’Orlando fessait sa pour le désir surement alors que lui est vraiment sous le charme d’Anna, alors il n’avait rien a se reprocher. Il la sentit lui caresser la joue et il adorait sa, il prit ensuite sa main et y déposa un petit baiser. Il prit sa bouteille d’eau et bu une gorgé ou deux, et replongea son regards dans le sien, il ne pouvait pas s’en empêcher, elle avait de si beau yeux. Il y eu un moment de silence pendant un certains temps, mais ce n’était pas un ce genre silence qui était lourd et qui était présent lorsque des personnes était mal à l’aise ou le silence cérémonieux que l’on a peur de briser, mais c’était le genre de silence qui était présent quand, on n’avait pas besoin de parler avec la bouche parce qu’on pouvait le lire dans le regard.

Il l’entendit ensuite s’il voulait passer le reste de la journée ensemble, avant qu’il réponde, il la sentit lui prendre la main et la caresser doucement, il adorerait passer la journée avec elle donc il le lui dit :

« Tu sais que j’adorerais passer la journée ensemble, alors c’est oui ! Mais tu veux qu’on fasse quoi ? »

Je culpabilisais à l’intérieur, je trompais Orlando pour un jeune homme qui ne me laissait pas indifférente. Mais comme j’étais trop honnête pour le laisser continuer à croire ça, je le laisserais sous peu. En revanche, je ne l’appellerais pas, c’était cruel de faire ça par téléphone. Bien qu’au fond, Josh ne m’ait jamais laissée indifférente, je ressentais tout de même de la peine envers Orlando. Dieu que c’est compliqué l’amour! Et l’indifférence aussi. Je ne savais pas trop ce que je ferais ni même comment je le dirais. Et je savais aussi que Kenzie n’aimait pas Orlando et que si je le laissais, ça lui donnerait champ libre sur la jeune fille, ce qui m’inquiétait un peu, sérieusement… Même si Kenzie avait assez de caractère pour le repousser… Autrement, il y avait toujours Mélinda qui lui dirait qu’elle n’était pas correcte d’agir ainsi. Ce qui me rendrait encore plus mal à l’aise de retourner dans les bras de Josh. Et pourquoi avais-je toujours besoin de l’accord des autres pour avancer dans la vie? Je me sous-estimais beaucoup trop mais je ne savais pas comment faire autrement. Les relations humaines étaient tellement compliquées!

Il avait baissé la tête mais je ne pouvais pas voir son sourire qui me faisait craquer à chaque fois que je le voyais, je le regardais puis il remonta sa tête et le baiser avait eut lieu. On aurait pu dire que c’était un baiser chaud mais pas chaud dans le sens de sensuel, non un baiser qui rassemblait un peu de confiance et d’insécurité en même temps. Et un baiser avec douceur et tendresse, un baiser que je n’avais pas connu depuis un bon moment. Avec Orlando, c’était moi qui mettait la passion, lui n’y mettait que son physique. Et bien souvent, ça s’avérait différent. Déjà le premier contact avec Josh et je me sentais beaucoup plus sécure. Alors qu’il me regardait avec son sourire, il m’expliqua qu’il avait confiance en lui et qu’il était mal à l’aise envers O. ce qui était compréhensible je dirais. J’hochais la tête gentiment en comprenant.

- Moi aussi… Mais dès qu’il revient de l’Europe, je le laisse. Mais en attendant, on pourrait garder ça un peu plus secret …

Je le regardais avec mes iris verts, mon idée n’était pas mauvaise, tant et aussi longtemps que ça ne serait pas terminé avec Orlando, on devait garder ça pour nous. Et ne pas en parler, bien entendu je devrais le cacher à Kenzie et Mélinda, ce qui serait relativement difficile mais tout de même… Je réussirais. J’en étais certaine. Il prit doucement ma main pour l’embrasser tendrement ce qui me fit sourire. Pour ensuite prendre sa bouteille d’eau et la boire, je me sentais mieux, on aurait dit que sa présence me réconfortait et me faisait du bien. Je me rapprochais de lui et ses bras m’entourèrent ce qui me réchauffait alors que j’étais dans une tenue légère. Je posais délicatement mes lèvres dans son cou pour y glisser un baiser. J’étais très affectueuse et je le savais. Ce qui pouvait être aussi agréable que désagréable. Par la suite, un silence s’en suivit, c’était moi qui l’avait brisé… Je me sentais si bien à ses côtés… Puis il me demanda quoi faire…

- En fait, je sais pas trop… On pourrait aller dans ma chambre et s’allonger, parler et faire une petite sieste… Tout comme on pourrait faire autres choses, si tu as des idées, je suis preneuse. Mais n’oublie pas que je ne me sens pas au mieux de ma forme.

Josh ne pensait rien en particulier, enfin si il pensait a quelque chose, mais ce n’était pas le bon moment pour y penser, c’était ce qui lui était arrivé ce matin, il se rendit compte que le racketteur ne lui avait pas que pris sa montre ou Ipod etc.… mais aussi sa chainette qui avait beaucoup de valeur a ses yeux vu que c’était un cadeaux de son père qu’il avait reçu avant de venir en Centre et il y tenait beaucoup, ça le motiver encore plus a trouver celui qui l’avait agresser.

Mais bon, il arrêta d’y penser en se noyant dans les yeux d’Anna, il la prit dans ses bras et l’embrassa tendrement une nouvelle fois, elle était affectueuse et c’était t’en mieux, car il l’était aussi un peu. Il commença à passer sa main dans ses cheveux tout en continuant a la regarder, il n’aurait jamais imaginé que ce qu’il ressentait.

Il se souvint d’un jour où il avait parlé à Orlando, enfin il l’avait plus menacé qu’autre chose, c’était le jour ou il avait apprit qu’il sortait avec Anna, il l’avait emmené a par dans un endroit vide et l’avait plaqué contre le mur pour le forcé a l’écouter et non pour le frapper et lui avait dit que si il fessait le moindre mal que sa soit de lui briser le cœur ou ne serait ce que lui lever la main, il le regretterait amèrement. C’est la qu’ils avaient commencé à se détester, même si il ne s’appréciait pas vraiment avant après cette évènement sa avait été pire. Et en plus maintenant il embrassait sa petite amie, alors que O. est en Europe sa risquait d’être pire, mais le jeune Brown s’en fichait royalement, il ne regrettait pas ce qu’il fessait, mais alors vraiment pas du tout.

Ensuite il entendit Anna lui dire qu’elle aussi était mal à l’aise vis-à-vis d’O., mais que dés qu’il reviendrait d’Europe elle le laisserait, mais qu’en attendant ils devaient rester discrets pour que personne ne soit au courant. Il la regarda un instant et ne pu s’empêcher de faire un petit sourire et il lui dit :

« Tu est sûr de vouloir le laisser tomber ? Ne pense pas que sa me fait pas plaisir, parce qu’au contraire sa me rend vraiment heureux, c’est juste que je ne voudrais pas que tu regrette cette décision plus tard. Et si t’es vraiment sur de vouloir le faire, je suis d’accord pour qu’on garde sa secret, après tout sa risquerait d’être mal vu si on nous voyait s’embrasser et tout alors que t’es en couple avec quelqu’un d’autre ! »

Il regrettait un peu d’avoir posé cette question, et avait peur de la réponse, il espérait qu’elle dise que oui elle était sur de vouloir le laisser tomber mais il ne pouvait s’empêcher d’avoir peur qu’elle dise qu’enfin de compte elle ne voulait pas laisser tomber O.

Avec tout ce qui c’était passé il avait complètement oublié ou du moins il n’avait plus pensé qu’elle était malade, alors pour montrer qu’il n’y avait plus pensé il lui demanda gentiment :

« Tu va un peu mieux ? »

Peu après avoir posé cette question, il la vit venir s’approcher et se mettre dans ses bras, il l’embrassa au dessus de son crâne et la serra dans ses bras, il la sentit ensuite lui déposer un délicat baiser dans le cou , il eu quelque frisson, mais il aimait bien sa. Puis après quelque temps de silence, il l’entendit lui dire qu’elle ne savait pas trop ce qu’ils pourraient faire par exemple aller dans sa chambre pour s’allonger un peu et parler ou bien faire un petit sieste ou faire autre chose mais il devait alors lui proposer autre chose. Il réfléchit un moment pour voir s’il avait de meilleures idées et il lui répondit :

« Je suis partant pour la sieste, sa te fera du bien et a moi aussi, après on pourra toujours faire autre chose comme faire une petite ballade et si tu seras trop faible on verra bien !»

Il continua de la regarder dans les yeux, c’était plus fort que lui il ne pouvait s’en empêcher, avant qu’il lui avoue ses sentiments il la regardait rarement parce qu’il savait qu’il s’attarderait sur ses yeux et qu’elle se douterait de quelque chose mais maintenant il n’avait plus de raison de regarder autre part.

Si j’avais su que Josh s’était fait embêter, j’aurais probablement très mal réagi. Il faisait partit de mes amis et tout mes amis savaient pertinemment que s’il leur arrivait quelque chose et que j’étais mise au courant, je ressemblerais à une bombe de retardement. Et il valait mieux pas, bien souvent, j’étais soit triste soit colérique pour eux et autant vous le dire; je ne suis pas quelqu’un de très colérique mais lorsque j’explose, attention les copains! Mélinda m’avait vu exploser une seule fois envers une fille qui avait osé embêter une de mes amies et je ne mâchais pas mes mots elle m’avait même dit : « Blondie, t’as plus de caractère que je croyais. » J’étais semi vexée. La seule chose qui m’avait véritablement frustrée, c’était qu’elle me rappelait mon petit accent que j’avais gardé de la Suède… Mais dans un sens, à chaque fois qu’on me le rappelait, ça me faisait penser à mon pays Natal.

À chaque fois qu’il me regardait dans les yeux, j’avais l’impression de fondre… Ses yeux verts tournant parfois vers le brun me faisaient fondre. À chaque fois que je le regardais, je voulais que rester près de lui et sa carrure me faisait me sentir en sécurité. Je me souviens d’un jour… Nous étions Orlando et moi, enlacés dans la cafétéria puis, il avait vu Josh et il m’avait dit de l’attendre, il était partit plus loin avec lui et j’étais intriguée, je m’étais donc levée et je l’avais espionné… Il avait plaqué Josh dans un mur… Je mis ma main sur ma bouche tellement j’étais surprise. J’étais retournée prendre mes choses dans la cafétéria et j’étais partie. Si Orlando ne savait pas faire la différence entre amitié et amour, je me disais qu’à quelque part, il était un peu fou.

En voyant son petit sourire à ma proposition, je craquais le trouvant trop mignon et en posant un doux baiser au coin de ses lèvres. Puis, il me demanda si je voulais vraiment le laisser tomber. Ce qui me laissa muette… J’y pensais… J’éprouvais un amour envers Orlando mais Josh ne me laissait pas indifférente non plus… J’étais mal à l’aise avec ça. Comment … « Ne pense pas que ça me fait plaisir parce qu’au contraire ça me rend vraiment heureux, c’est juste que je ne voudrais pas que tu regrettes cette décision plus tard. » Je me disais qu’une seule chose : Destin. Je disais que jamais rien n’arrivait pour rien, je ne crois pas au hasard. Puis il me déclarait qu’il approuvait ce que je disais, ce qui me fit sourire à pleine dents. Mentalement je me disais : « Je suis une sa… » mais je ne savais plus trop quoi me dire. Allais-je être capable de me regarder dans un miroir demain matin pour me maquiller ou me coiffer?

- Ne t’inquiète pas. Dès qu’il revient je le laisse, la seule chose qui m’inquiète c’est que Kenzie le fuit comme la peste…

Je le regardais avec un sourire, tout en étant dans ses bras, j’étais si bien. Je m’y sentais à ma place. Bien entendu, je l’avais déjà enlacé lorsqu’il devait partir. En quatre ans ici, je n’étais retournée qu’une fois en Suède, voir mon père… Pour des vacances. Ça me manquait terriblement. Je regardais le paysage et le nombre de photo que j’avais pris avec les quelques amies qui me restaient et mon père… Bien entendu, il y avait facebook mais, ce n’était pas assez. Il m’avait payé le billet, je ne pouvais pas dire non. J’en avais parlé avec le directeur et tout était en ordre.

- Ohh, c’est gentil de t’en préoccuper mais tant que tu restes à mes côtés je vais bien.

Il m’embrassa sur la tête et je fermais mes yeux au même instant et il me serra dans ses bras par lequel je répondis par un doux baiser dans son cou. Il me dit qu’il était partant pour la sieste, ce qui me fit sourire. Je savais également que Kenzie et Mélinda ne seraient pas dans la chambre pour la journée… Ce qui me faisait bien plaisir! Puis, une petite ballade, Dieu! J’aurais tellement aimé courir.

- Si je suis en état, on ira faire du jogging… J’ai très envie de courir, par contre, je n’en ai pas la force. Et tu sais que je t’adore?

«Embêter » n’était peut être pas le mot qualifié pour décrire ce qu’il lui était arrivé ce matin, on devrait plutôt qualifier sa en utilisant l’expression « être au mauvais endroit, au mauvais moment », oui c’était beaucoup mieux. Mais bon, maintenant c’était du passé et il voulait penser à autre chose, quelque chose de plus joyeux. Si il aurait été de mauvaise humeur il l’aura suivi et ensuite frapper et récupérer ce qu’il lui avait prit, mais ce n’était pas le cas, de plus Joshua n’était pas quelqu’un du genre agressives a moins qu’il soit vraiment de mauvaise humeur, énerver ou que vous l’ayez cherché ou bien tout simplement que vous vous en soyez pris a un de ses proches, la il aurait été hors de lui.

Lui, ne ressentait pas la même chose qu’Anna quand il l’avait dans ses bras, il ne se sentait pas exactement en sécurité, mais il se sentait plus comme déconnecter du monde et loin de tout problème, en fait il se sentait comme dans une bulle, une bulle de bonheur qui ne pouvait pas éclater et qui était complètement déconnecter du monde, voila comment se sentait le jeune Brown.

Quand elle lui déposa un doux baiser sur le coin de ses lèvres, il n’avait plus peur qu’elle change d’avis et il n’avait pas peur qu’elle choisisse de ne pas laisser tomber O., mais il attendait quand même sa réponse avec le même sourire que tout a l’heure en la regardant. Il se demandait comment allait se passer les choses quand A. laisserait tomber O. et qu’il apprendra que c’est a cause de lui qu’elle l’avait laissé tomber. Si il se demander sa c’est parce qu’il partageait la même chose et sa risquerait d’être encor plus tendu que ça ne l’ai déjà, un des deux devrait surement demander a changer de chambre pour que sa ne finisse en 3ème guerre générale. Il l’entendit ensuite lui dire de ne pas s’inquiéter que dés qu’il reviendrait elle le laisserait tomber mais que la seul chose qui l’inquiétait c’était que Kenzie le fuit comme la peste. Puis il la vit sourire, il lui caressa doucement sa joue en souriant, en se demandant pourquoi il ne lui avait pas dit plutôt qu’elle ne le laissait pas indifférent ? Surement parce qu’il ne voulait pas la perdre ou que leur relation change. Au contraire d’Anna qui n’était partit qu’une fois dans sa famille, lui était partit quasiment a chaque occasion, histoire de revoir sa famille, de ne pas perdre le contacte et de revoir le Vermont et sa planche de Snow.

Après qu’il lui avait demandé si elle allait un peu mieux il entendit dire quelque chose qu’il le touchait quand même un peu et qui lui donner un plus grand sourire, elle avait dit que c’était gentil de s’en préoccuper, mais que tant qu’il était avec elle, elle irait bien. Il la regarda sans rien dire, sa journée qui avait si mal commencé reprenait de l’éclat et risquait de bien mieux se terminer qu’elle avait commencé. Il la sentit ensuite lui faire un doux baiser dans son cou, sa lui redonna des petits frissons comme la dernière fois, mais sa ne dérangeait pas du tout, il l’entendit ensuite lui dire que si elle était en état qu’ils iraient faire du jogging et qu’elle avait très envie de courir, mais qu’elle n’en avait pas la force. Josh fit le pitre et fit mine de réfléchir a sa question, bien sur qu’il le savait et c’était une question idiote qu’elle lui avait posé mais sa fessait toujours plaisir a entendre, il lui répondit alors avec les yeux pétillant et un grand sourire :

« D’accord pour le jogging si t’es en forme ! Et…hum…je crois que je savais que tu m’adorais et tu sais que moi aussi, mais qu’est ce que tu adore chez moi ? »

Il lui prit la main et ferma la sienne par-dessus la sienne en la regardant tranquillement, en ayant perdu toute notion du temps.

La journée avait commencé d’une bien pénible manière, se réveiller sur le carrelage froid de la salle de bain, et une salle de bain publique était terrible… Alors que les gens te regardent tous de travers alors qu’ils prennent une douche bien sagement, moi j’étais étalée sur le sol ayant pour partenaire de chambre […] une jolie petite araignée. Je ne craignais pas ces bêtes mais elles me répugnaient. Avouez qu’un réveil dans une salle de bain, malade. Sans gueule de bois, ne fait pas partit du top 10 des choses plus intéressantes à faire.

J’enviais des gens, bien des gens. Ceux qui vivaient en Amérique du Nord. Nous étions dans le Maryland, dans les États-Unis d’Amérique. Ceux du Canada pouvaient prendre un bus pour retourner dans leur pays ou au plus grave, prendre l’avion, ça ne devait pas être si cher de traverser deux pays collés. Mais ceux de l’Europe devaient me comprendre, le besoin de revoir notre famille devait se faire sentir moins fréquent… L’Europe, c’était loin. Et très cher, bien que le centre payait une partie de notre billet d’avion, moi, je mourrais sur le bord de l’océan en train de pleurer. Mon père devait en payer une partie et je craignais fort qu’il ne survive pas trop bien… Ma mère n’était que simple petite infirmière avant son décès, nous n’avions pas un trop gros héritage non plus. Et mon père faisait pitié à voir avec son petit garage « Jonas inc. » Je l’aidais lorsque j’étais plus jeune, du mieux que je le pouvais, du moins… Bien souvent, il me mettait dehors pour que j’aille voir maman. Mais suite à la mort de ma mère, il me faisait rester parfois même jusqu’à 22 heures, l’heure de la fermeture. Je crois qu’il se sentait vraiment coupable de ça… Et son travail lui permettait d’évaporer toute souffrance. Ça me touchait beaucoup. Cette année venait de commencer et je me demandais à quel temps de l’année je reverrais mon père. Bien entendu; les appels téléphoniques ne sont pas rares entre nous et durent véritablement longtemps. Je gardais contact avec mon père, c’était la seule chose qui me restait vraiment.

En voyant sa mimique plus ou moins amusante, un petit sourire se créa sur mon visage et un rictus se fit entendre qui se termina par une toux un peu sauvage. Je détestais être malade. Puis, il me posa une question, ce que j’adorais chez lui… Je fis un petit sourire tout en songeant silencieusement à ma réponse. Il prit ma main et la referma par dessus la mienne en me regardant. Je fermais les yeux doucement et m’appuie sur son torse. Je pouvais même entendre son cœur battre…

- Tu es si attentionné, tu n’as jamais cherché le mal aux yeux des autres. Tu as un cœur aussi gros que l’univers et il bat aussi fort qu’il le peut. J’aime lorsque tu es timide, on dirait que ça attire chez moi une sorte de sympathie. Et tu ne forces jamais personne. J’aime cet aspect de ta personnalité, tu attends et tu prends tout pour les autres. Tu arrives à me faire sourire à tous les jours avec ton sourire charmeur. Et il faut l’avouer, tu n’es pas hideux non plus, loin de là.

Je fis un petit sourire avant de mettre ma main sur son torse en le caressant doucement, d’un geste tendre et lent avant de poser ses lèvres sur les miennes pour lui murmurer doucement, comme si je craignais la réponse…

- Et qu’est-ce qui t’as fait craqué chez moi? Je n'ai rien de vraiment extraordinaire, tu sais...

Il était vrai que pour se rendre dans leur famille, les gens qui vivait ici en Amérique que ce soit en Amérique du Sud, au Canada ou au USA avait le bus qui n’est pas si chère que sa pour y aller, mais malheureusement si les personne dans le cas de Anna qui eux ont leur famille en Europe, c’est plus compliqué il doivent prendre l’avion ça c’est simple mais ce qui est compliqué c’est d’avoir un billet qui est assez chère, si on a une famille riche pas de problème sinon, c’est très compliqué. Mais bon Josh n’était pas tellement en manque de nouvelle de ses parents, chaque jours il recevait au moins de mails de leur part auxquels il devait leur répondre absolument.

Il resta la planté dans la cantine tranquillement en gardant Anna dans ses bras, après avoir fait une petite mimique après qu’elle lui avait demander si il savait qu’elle adorait, il lui avait demander pourquoi c’était le cas, alors il la vit lui faire un petit sourire et réfléchir silencieuse. Ensuite elle ferma les yeux et s’appuya sur son torse. Il passa sa main dans ses cheveux, en ayant l’autre fermé sur la sienne et attendit sa réponse dans le calme et la patience comme a son habitude. C’était bizarre qu’a cette heure ci il n’y avait personne dans la cantine, normalement il devait déjà y avoir quelque personne, mais bon c’était tant mieux comme personne ne les dérangeaient et ils n’avaient pas à se cacher.

Ensuite au bout de quelques minutes il l’entendit lui dire « Tu es si attentionné, tu n’as jamais cherché le mal aux yeux des autres. Tu as un cœur aussi gros que l’univers et il bat aussi fort qu’il le peut. J’aime lorsque tu es timide, on dirait que ça attire chez moi une sorte de sympathie. Et tu ne forces jamais personne. J’aime cet aspect de ta personnalité, tu attends et tu prends tout pour les autres. Tu arrives à me faire sourire à tous les jours avec ton sourire charmeur. Et il faut l’avouer, tu n’es pas hideux non plus, loin de là. » Il lui sourie, mais un grand sourire, parce que sa lui avait fait plaisir d’entendre tout sa, on ne lui avait jamais vraiment dit tout sa, mais il en était conscience. Il la sentit ensuite mettre sa main sur son torse et le caresser doucement, il déposa un tendre baiser sur ses lèvre pour le remercier de ce qu’elle avait dit, et il entendit ensuite la jeune demoiselle lui retourner la question, pourquoi lui l’adorait t’il ? Parce qu’elle n’avait rien d’exceptionnel. Il réfléchit donc a son tour et lui répondit :

« Alors…ce que j’adore chez toi c’est ta confiance en toi, et de ne pas avoir trop froid aux yeux, la preuve après que je t’ai embrassé, tu n’as pas hésité beaucoup avant de me le rendre, sinon j’adore le fait que tu sois sportifs car ça nous fait un point communs en plus qui nous rapproche encore plus, en fait il y a tellement de chose que j’adore chez toi que je n’arriverais pas à toute les énuméré. Mais une dernière chose, toi non plus tu n’es pas hideuse, au contraire je te trouve très mignonne surtout avec tes si beau yeux et ton petit grain de beauté »

Il continua de la regarder devenant un peu rouge, mais tout en continuant a sourire et en la regardant et posa sa main libre sur la sienne qui était posé sur son torse.

Dans notre petite bande d’amis, je crois que Kenzie, Orlando et John me comprenaient par dessus tout. Kenzie avait déjà habité dans les States, contrairement à Orlando et John… J’adorais parler avec John de nos pays natal… Ils nous manquaient bien plus que certains pouvaient le penser. Bien entendu, avec son fort accent anglais, ça m’énervait un peu de toujours le faire répéter et je m’en voulais, quoi de plus normal ? Lui, ça ne le dérangeait pas d’essayer d’articuler plus et de répéter mais moi ça m’enrageait, une véritable furie… Et lorsque je devais abandonner, j’allais trouver du papier et un crayon pour le lui faire écrire. C’est vrai que lors des débuts en anglais, c’était plus difficile. Étrangement, moi, je n’ai jamais eut de cours d’anglais, des cours d’Espagnol oui mais c’était tout. Mes cours de suédois également, faisaient partit de mon horaire. Un jour, Kenzie m’avait demandé ce que j’aurais fait probablement si je n’avais pas été ici. Je n’ai pas su quoi répondre. J’avais des buts avant, comme me rendre aux Jeux Olympiques, d’être heureuse et de fonder une famille… Mais, au niveau de la carrière, je ne l’avais jamais su, ça me dégoûtait profondément. Je savais que depuis le décès de ma mère, je voulais être exactement comme elle. Devenir l’infirmière parfaite qu’elle était et qu’elle rêvait d’être. Moi, qui étais-je réellement, au fond? J’avais perdu mon identité au même moment où ma mère avait déposé son âme. Et encore aujourd’hui, ça arrivait… Je pensais à elle à chaque jour de ma misérable petite vie. Tout ce qui me restait; c’était mon père. Malgré la distance, je tenais à lui plus que tout au monde. Qu’arriverait-il s’il décédait avant mes 21 ans ? Allais-je me rendre dans une famille d’accueil? Dans un Orphelinat? Je ne savais pas, mais pas du tout. Maman m’avait dit qu’elle ne me laisserait jamais tomber… Papa aussi. Mais regardez où j’en suis; ma mère est morte d’un cancer et mon père est à l’autre bout du globe. J’ai 19 ans et je sais que je suis capable de tout, du meilleur comme du pire. Mais il fallait tout de même être mature et indépendante pour s’embarquer dans un truc du genre. Et à l’Aéroport, c’était fou. J’étais là toute seule et bien souvent, mon père avait au minimum 5 heures de route à faire pour venir me prendre, je le trouvais vraiment gentil de faire ça pour moi et lorsque je lui mentionnais cette attention particulière, il me disait que ça lui faisait toujours plaisir de me voir. S’il m’avait dit le contraire, j’aurais probablement été très triste, il ne me voyait qu’une fois par année!

Je regardais Josh avec un regard tendre et apaisé. Je sentais que ma fièvre baissait car je retrouvais du mieux, mes joues redevenaient normales et c’était bien plus que de simples frissons qui me prenaient, c’était un froid total qui me paralysait. Je regardais autour de nous, il n’y avait personne… Pourtant, certains commençaient à arriver, moi la première, d’habitude. J’avais envie d’une bonne douche chaude à l’heure actuelle, je n’avais pas pris de douche depuis environ une journée et demi et ça commençait à m’énerver un peu. Je la prendrais probablement avant de me jeter dans les bras de mon cher Josh. Suite à mon invasion de qualités, j’eus droit à un sourire puis, il posa un baiser sur mes lèvres que je lui remis généreusement. Je regardais Josh qui commençait à me dire mes qualités, il parla de confiance en moi… Je ne le croyais pas trop sur cet aspect. Je tentais d’avoir l’air sure de moi pour éviter que les gens me croient ainsi faible. Il m’a également déclaré que je n’avais pas froid aux yeux, ce qui me fit sourire puis il reparla du baiser, mes joues se rosirent facilement. Il adorait le fait que je soit sportive puis il continua à dire qu’il y avait d’autres points communs ce qui me fit sourire. Puis, il m’expliqua qu’il y avait trop de choses qu’il aimait chez moi qu’il ne pouvait pas toutes les énumérées, ce qui me fit sourire. Puis il me déclara que j’étais mignonne, ce qui me fit rire doucement. Puis j’apprit que j’avais des beaux yeux et un petit grain de beauté plus qu’adorable… Tssk. Tout comme moi; lui aussi rougissait… Il continuait pourtant de sourire puis, il posa sa main sur la mienne.

- Eh bien… Merci. Et tu sais ce dont j’ai envie? De prendre une bonne douche chaude et de m’installer confortablement dans ma chambre avec toi… Je te laisse 10 minutes, le temps que je prenne ma douche et tu me reviens… Compris? Rejoins moi dans ma chambre, ne frappe pas et entre. Et ne compte pas sur moi pour t’accueillir en sous-vêtements, compris?

Je lui tirais la langue gentiment avant de me lever lentement, je m’approchais de lui comme pour lui donner un baiser mais je reculais juste avant de frôler ses lèvres pour m’échapper. Tant pis, il attendrait. Oh, méchante fille. Direction la douche de la chambre 400 et ensuite câlins et bisous avec ce cher Josh…

[On continue ici ou…?]